jeudi 29 octobre 2009

Argentine : Ccar réparé, Départ de Cordoba


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Le 27 octobre

Ca y est , ils ont réussi à démonter le disque d'embrayage qui était coincé;

Il leur reste à trouver les pièces de rechange et à tout remonter;


Il fait très chaud, on part à la station esso travailler sur les blogs;

Les enfants prennent avec eux leurs fichiers de math et de français.


On mange au frais puis à 15h30 on part en taxi au_ centre de Cordoba pour prolonger notre assurance ccar chez allianz.


Une petite glace sur une jolie place à l'ombre puis on rentre;


17h30:Le monsieur qui est parti chercher les pièces ce matin n'est pas revenu, personne sait où il est;

Rodolphe se fâche, on a perdu une journée;

On leur a donné toutes les références;

Je leur propose d'aller nous mêmes acheter les pièces chez Fiat en taxi!


On essaie d'appeler la concession mais trop tard, c'est fermé...


18h:on repart dans notre station climatisée.


Skype avec Daniel, blog et jeux vidéo.

Les enfants travaillent sur leurs logiciels scolaires puis font des bracelets en perles .

Après manger ,



Rodolphe et Antoine se défoulent avec des jeux en ligne.


Je joue aux cartes avec Morgane.


Le 28 octobre


8h30:Rodolphe appelle la concession, donne les références des pièces.

OK, on rappellera dans 15 min.


HIC!!

Les références ne correspondent pas aux pièces d'Argentine.

Iis n'en ont pas de compatibles.

La solution est de les commander au Brésil, on les aura dans 10 jours!!


On raccroche un peu démoralisé...

On comprend pourquoi le mec d'hier n'est pas revenu, il doit chercher encore!


Que va t on faire, si l'on doit rester ici 10j de plus?


Je pars changer d'air avec les enfants: on trouve 3 petites baguettes de pain français , des oranges et de belles pêches.


Rodolphe est resté bricoler, ça le détend.


10h30:on se prépare à partir avec tous nos sacs pour nous occuper aun frais à la station.

(Il fait 31° dans le ccar!)


Un mécano bosse sous le moteur.


On s'approche:Ils ont trouvé un embrayage compatible chez Valéo!!


On l'embrasserait presque!


Il pense qu'il aura tout remonté ce soir ou demain matin.

Un Autre mécano installe les nouveaux amortisseurs avant.


On s'élance le coeur léger vers notre station où les employées qui nous connaissent maintenant sont adorables avec nous;


Skype avec les grands -parents, blogs et travail pour les enfants.


14h:Rodophe va aux nouvelles;


Le mécano n'a pas arrêté depuis ce matin, il pense en avoir encore pour une heure ou deux.


on espère pouvoir partir dès ce soir direction la Bolivie.


19h30:

Ca y est, tout est OK.Les essais moteur sont concluants.

On offre un verre au mécano et à celui qui a trouvé les pièces après qu'ils nous aient nettoyé le camion au karcher

On a réussi à payer (¾ d'heure d'attente car ils ne trouvaient les codes pour le paiement par CB!)


Les enfants jouent avec le chiot du garage.


nous voilà partis pour les 1200 km qui nous séparent de la frontière bolivienne.


Malgré une facture salée (sans doute moins qu'en France cependant), le moral est au beau fixe, l'aventure peut continuer...


20H30:

Après 60 petits km, halte à Jésus Maria .

Une bonne douche, une bonne "milanesa"(escalope panée) frites/salade et dodo.


Le 29 octobre


Cela fait 3 mois aujourd'hui que l'on est en Amérique du Sud.

Bilan positif mais on a plus de 15 j de retard sur le planning...


9h:je prends le volant.


Une chaleur étouffante commence à envahir l'habitacle.

On met la clim pour la 1ere fois.


A 13h, je gare le ccar à l'ombre d'un arbre, cela ne change rien:il fait 41 ° à l'intérieur et plus de 44 dehors!!


Impressionnant:on enlève les tee shirts et on mange rapidement.


On espère que plus au nord, il fera plus frais.


Le garagiste nous a dit hier qu'il faisait parfois 48° dans son atelier!


Ce n'est pourtant que le printemps!


Vivement les hauts plateaux frais Boliviens...


On traverse une immense saline, de petits villages dont certains très pauvres.

Des familles entières sur une petite moto:les parents et les 2 enfants;

De nombreuses chèvres au bord des routes et des chevaux sauvages.


Le mécano nous a conseillé une autre route pour le retour, presque parallèle à l'autre mais soit disant avec 100 km de moins.


On a suivi son conseil, autant découvrir de nouveaux paysages sur près de 900 km.

mardi 27 octobre 2009

Argentine : Route vers Cordoba, halte IVECO

Le 22 octobre
8h:après s'être baigné une bonne heure seul dans le bassin, Rodolphe est parti photographier la lagune au lever du soleil.

9h30:départ pour la frontière.

Une pause à midi au bord de la Laguna Verde , près des flamants roses.

Pendant que je fais la vaisselle, j'observe Antoine qui immortalise une dernière fois le paysage.

Subitement, je le vois s'agiter, puis lancer des cailloux vers les mouettes:non , je ne rêve pas, 3 mouettes sont en train de « l'attaquer » en fonçant droit sur lui, il se défend comme il peut!

Il court vers nous en criant, peu rassuré!

On n'a pas compris leur comportement...


14h30:Changement de programme, à la frontiere Bolivienne.

Il est encore tôt, on décide de poursuivre notre route vers l'Argentine, sans repasser par san Pedro.

Hic!

L'embrayage fait des siennes et se met à patiner dans les montées en 4 eme et en 5 eme.

Le moteur siffle dans les montées et un drôle de bruit se fait toujours entendre dans la roue droite.


Une décision sage s'impose:on part direction juJuy, dernière grande ville Argentine faire une révision générale du camion dans un garage Fiat.


Sympa, le douanier nous en donne l'adresse.

Le goudron, on l'aime ce goudron!!


On traverse de superbes paysages aux couleurs du Sud Lipez mais la piste est oubliée:des lagunes avec la faune habituelle, des dunes de sables, des canyons …

après plus de 3 j dans le désert, il est temps de se ravitailler en carburant.


A la station YPF, il faut attendre que les citernes se remplissent, c'est très long, le pompiste nous indique une autre station à 120 km .


On vide les 25 l de gazoil de notre jerrican dans notre réservoir;


Escale à Susquès , un petit village très pauvre perdu dans la montagne:petites maisons en pierres et en terre, aux couleurs de la montagne;

On pensait y passer la nuit après avoir mis à jour les blogs.

Loupé, pas d'internet dans cette minuscule station isolée;


On repart avec le plein, non sans mal car il ne prenait pas la carte bleue et que l'on n'avait pas encore de pésos Argentins!!







Bref, on reprend la route pour une dizaine de km de route en lacet;








On trouve un petit renfoncement dans la montagne pour la nuit.



















Le 23 octobre







9h:Arret pour le petit dejeuner dans une

exploitation miniere de sel au bord d'une

immense saline







Production de briques de sel, de tables, de chaises, et d'objets artisanaux








































vendredi:Il faut arriver avant midi chez fiat si on veut avoir une chance qu'ils s'occupent de nous avant lundi!



La route est superbe.

Elle est taillée le long d'une immense faille .



Des lacets sur des km.



Attention aux virages !!!!









De temps en temps, de petites habitations en pierres,


de petites fermes isolées.













On traverse deux ou trois petits villages typiques à flanc de montagne aux sept couleurs.




Les cars de touristes affluent.


La police nous arrête:les mineurs n'ont pas le droit de monter devant, même attachés!

Pour une fois qu 'Antoine voulait faire le copilote, c'est loupé!


Le policier fait descendre Rodolphe, il veut lui donner une contravention

Il est 11h15:on lui explique que l'on a un soucis mécanique et que l'on doit être avant midi à jujuy, il nous reste 30 km...


Compatissant,il nous laisse partir, merci monsieur!


12h15:on arrive enfin, le garage ferme à 12h30!

Un mécano regarde de suite, il nous donne RV à 16h30.

On repart direction les thermes, au bord d'une rivière, à 15 km,pour trouver un coin sympa jusqu'à 16h.

Une grande piscine d'eau chaude,entourée d'une belle pelouse nous attend;

après avoir mangé de délicieux empanadas dans une cabane, nous nous garons à l'ombre près de la rivière en face de la piscine;


il fait très chaud (plus de 27 °), avec les enfants, je pars faire trempette, pendant que roro reste au calme au bord de la rivière;


16h30:Le mécano recherche la panne mais n'a pas l'air très doué, il pense avoir trouvé, démonte des pièces , remonte le tout et à 19h, après un essai, le problème reste le même!!

Par contre on est rassuré le sifflement provient du turbo qui se déclenche en altitude par manque d'oxygene et à cause de la poussière dans le filtre à air (on le change)



un autre intervient, il faut changer le disque d'embrayage:pas de pièce ici, il faut les commander à cordoba, elles seront là au mieux mercredi ou jeudi...

Pour connaître le N° de la pièce à commander, il faut tout démonter et immobiliser le Ccar.

Il faudra aller à l'hôtel une petite semaine .


Un peu compliqué.


Vendredi soir:on part dormir un peu plus loin;


le 24 octobre


Je pense que le garage fiat de Paris pourrait nous donner le n° des pièces;

Rodolphe à 6h du matin les appelle, C'est OK, il nous donne toutes les références.


Samedi matin, au lieu d'attendre ici les pièces, je suggère d'aller directement sur place à Cordoba , à 850 km, on n'est plus à cela près;


Après qqs courses au carrefour, on part courageusement.


La route 9 est en bon état. on roule à 80 /90 sans soucis d'embrayage

On traverse villes et villages, très pauvres et sales souvent;


On est surpris par le nombre de vieilles ,voitures françaises dans la région;des dizaines de Renault 12, des 4L, 2CV, R9, R11, 504, 305,404...

Sans compter tous les modèles récents que l'on voit dans toute l'Argentine:toutes les dernières renault , peugeot et citroën.(Megane 206, 307, C4,...)

A chaque frontière de province et barrière sanitaire on cache dans la capucine tous nos produits frais!


Il fait très chaud, on croise des callèches.

De nombreuses petites chèvres nous observent au bord de la route, parfois elles traversent:attention!


Des chevaux sauvages, des poules, des chiens.


Escale à Termas de rio Hondo pour la nuit au calme derrière une station essence:pas d'internet mais une bonne douche chaude.


Le 25 octobre


encore une grande journée de route.(550 Km)


Des cactus, des cannes à sucre, des chèvres...


18h:on arrive enfin.


On trouve l'adresse de la grande concession fiat.

On va la reperer puis on dort devant après avoir tenté en vain de trouver une station YPF avec WIFI.


Le 26 octobre


Le patron de fiat nous envoie chez IVECO à 15 km.

On repart.


Chez IVECO, le patron, un vieil homme adorable, s'occupe aussitôt de nous et trouve une équipe pour travailler sur notre ccar;

L'embrayage est à changer, ainsi que les amortisseurs avant dont un fuit.


On pourra rester dans le ccar et y dormir.

Il nous montre les toilettes, les douches et le barbecue!

A 300m, une station ess avec WIFI , des minimercados et une aire de jeux :on aurait pu tomber plus mal!!


On est là pour 2/3 jours on pense.


Je profite de cette pause forcée pour faire travailler les enfants.


Puis aire de jeux et courses.


J'ai un petit soucis à une dent.

17h: Le chef mécano m'accompagne avec Rodolphe (mon interprète) chez son dentiste qui veut ...m'arracher la dent!


Je refuse, lui expliquant que c'est un plombage qui est parti.

Vu la taille du trou, il refuse de me croire et dit qu'il faut l'arracher;


J'insiste:il nettoie la cavité et place un pansement en attendant que je la fasse arracher au plus vite!!

On verra à Bali, en espérant que le pansement tienne jusque là.


19h:on part manger à la station puis on commence la mise à jour des blogs qui ont plus de 2 semaines de retard.






dimanche 25 octobre 2009

Bolivie : Sud Lipez

Le 20 octobre

8h: nous voilà en route vers la Bolivie et sa célèbre région Le Sud Lipez avec ses Lagunas Région connue aussi des camping caristes pour l'abominable état de ses pistes.

Certains l'évitent, d'autres la traversent non sans mal (plus de 450 km de piste ) avec parfois de la casse en chemin, d'autres enfin la visitent dans sa partie sud, la plus extraordinaire, et font demi-tour.

Après mûre réflexion et avis divers, nous choisissons sagement la 3ème option.

On retrouvera la Bolivie en faisant un grand détour (sur la route! )par l'Argentine.





Les 2 frontières se passent sans difficultés, on nous laisse tranquille avec nos fruits et légumes!

A la frontière bolivienne, de nombreux 4x4 avec guide et cuisinière locale déversent leurs flots de touristes européens.

Des parisiens viennent à notre rencontre, tout étonnés, certains nous prennent même en photo:

ce matin , c'est nous l'attraction!


Ça y est, on attaque la piste et on commence à ressentir les effets de l'altitude, comme pour monter aux
Geysers de Tatio.

Nous sommes à plus de 4000 m d'altitude, le moteur du Ccar fonctionne bien mais fume un peu noir a cause du manque d'oxygene.


On sort les feuilles de coca que Rodolphe a achetées au marché et on les place contre la joue sans les mâcher.

Ça calme un peu le mal de tête et la sensation de nausée.
Si ça ne suffit pas, on a des comprimés efficaces (achetés en pharmacie)composés d'un mélange de cafeïne et d'Aspirine.

Par chance, les enfants ne semblent ressentir aucun trouble.


La Laguna Verde apparaît avec ses flamants roses

sel d'un blanc immaculé déposé tout autour ajoute une touche de couleur qui avec le ciel bleu crée un pa
ysage magnifique.

On dé
cide de s'arrêter manger au bord.

Au loin, arrive courageusement Barbara, la jeune Vététiste Suisse croisée sur la piste des Geysers.


Elle pousse son vélo sur la tôle ondulée et le sable.

On l'invite à faire une pause dans notre « casarollante ». Pamplemousses , empanadas à la viande et fromage:

elle est ravie de partager notre petit repas.


On recharge sa réserve d'eau puis la voilà repartie:je l'admire!!

Arrivés au point de vue , pause pour contempler le décor et au détour d'un virage, elle réapparaît .

Elle nous prête son VTT pour une séance photo!


J'essaie de le pousser qqs mètres, c'est l'horreur, avec toutes les sacoches il doit peser plus de 50 kg!

Toute menue, elle semble ne pas souffrir, comment fait-elle?


Elle est hyper sportive et monitrice de surf des neiges en Suisse.


La voyant partir sur la gauche, on la suit , la piste est dans un très mauvais état, on la double, on se rapproche trop du Licamcabur et découvrons que ce n'est pas la bonne piste!!

Inquiets, nous cherchons un endroit pour faire un demi tour sans s'enliser ni se renverser!

Dur dur mais Roro est devenu est as des pistes et nous voilà repartis dans le bon sens avec un oeil plus attentif sue les pistes et le GPS.

Ici, pas de pancartes. Il y a , il faut la trouver, une piste principale avec une multitude de pistes plus ou moins parallèles créées par les 4x4 au fur et à mesure que la principale s'abîme (tôle ondulée, ornières...).

On est parfois tenté d'essayer ces pistes mais on n'a pas un 4x4.

Sur qqs centaines de mètres ça passe puis il y a de trop grosses pierres ou c'est trop mou et alors il nous faut vite retrouver La Piste...

Parfois , on se demande si on ne va pas faire
demi tour, mais le paysage est tellement exceptionnel que l'on veut en découvrir davantage.

Alors
, à 20 km/h, on avance péniblement en essayant d'éviter les grosses pierres qui tapent sous le camion et le sable qui nous fait déraper.

Les volcans qui nous entourent déclinent toute leur palette de couleur:jaune, orange, ocre, marron, rose au soleil couchant.


Des coulées de lave séchées rouges, des trainées de sel blanc écarlate: on se croirait sur une autre planète.

Les stops photos se multiplient, les enfants sont ébahis.

17h50:Arrivée à la lagune de sel et ses thermes.

Devant nous, traverse un drôle de lapin: le viscacha, le lapin du désert avec sa queue panachée en tire bouchon.

Rodolphe part se renseigner:c'est gratuit,
on peut se baigner librement dans le petit bassin d'eau chaude au bord de la lagune et des flamants roses!


Attention, dans 15 minutes, le soleil se cachera derrière la montagne et il fera très froid, nous prévient gentiment la dame responsable du site.


Les maillots enfilés en 4eme vitesse nous voilà dans une eau délicieuse à 38° à qqs mètres des
échassiers, des mouettes et des vigognes qui traversent la lagune.

Les couleurs éclatent en cette fin d 'après midi :
les volcans oranges, l'eau bleu avec les nappes de sel blanc, les flamants roses:incroyable.


On reste là, pendant plus d'une heure à barboter face à ce spectacle.


Les enfants guettent les lapins qui sautent de pierre en pierre.

Nous sommes tous seuls, les touristes avec leur guide bolivien font halte le matin en descendant d'Uyuni, quelle chance!



19h:on rentre au ccar, le froid commence à tomber, cette nuit, il gèlera.

20h:
on frappe à la porte.
Ce sont les 3 Boliviennes qui entretiennent le site (Banos, refuge...).
Roro les avaient invitées à venir visiter notre palace.

Elles montent, toutes intimidées et surprise par la chaleur qui règne à l'intérieur
(merci Roro pour la réparation).


Elles sont ébahies par tous les équipements, beaucoup plus modernes que tout ce qu'elles semblent avoir.
Elles n'ont presque jamais quitté cet endroit!

Une fois par semaine, un camion leur livre des provisions, elles ne connaissent ni San Pedro ni Uyuni, les 2 villages les plus proches.
Elles connaissent seulement le regroupement de baraquements qu'est le « village »Laguna Colorada à 60 km d'ici!!


21h30:Rodolphe repart seul dans le bassin pour y observer les étoiles .
Très fatiguée par l'altitude et pas motivée pour sortir en maillot avec moins de 10 °, je reste au chaud avec les enfants.


22h30:
Rodolphe, ravi, rentre de sa trempette.
Il a vu deux étoiles filantes et s'est fait trois copines... Les trois Boliviennes, habituées à prendre un bain nocturne chaque soir l'ont rejoint.
Ils ont bien papoté tous les quatre.
Elles voulaient savoir quels animaux vivaient en France et si c'était plus peuplé qu'ici.


Le 21octobre

8h:
j'ouvre un œil.
Le ccar baigne dans la lumière du soleil.
Rodolphe a disparu,ses habits sont là!
il a dû reparti dans le bassin .
Dehors, une dizaine de 4x4 sont garés devant l'auberge et une vingtaine de personnes trempent dans le petit bassin:qu'est ce qu'on était bien hier!!
Après qqs minutes, les guides les rappellent, il est temps d'aller prendre le petit déjeuner au chaud avant de repartir.
C'est dans ces moments là que l'on savoure notre ccar:on fait ce qu'on veut quand on veut!
Rodolphe rentre.
Dés 7h
ce matin, il était dans l'eau, tout seul et peu à peu les 4x4 sont arrivés Il a rencontré de jeunes Français, des Allemands et des Hollandais.
Pas d'Américains :pas suffisamment de confort pour eux je pense!


10h:On part pour la Laguna Colorada à 57 km . Au 22 ème km, arrêt au bord de la route.

On est à 5000 m d'altitude.
On descend parcourir les 200 m qui nous séparent d'un bassin de fumerolles.
Les pas sont lents et rapprochés pour éviter l'essoufflement et les vertiges.

Rien à voir avec le Tatio mais superbes couleurs.
On s'assoit sur des pierres de souffre chaudes pour se réchauffer.
Ça bouillonne de partout et une forte odeur de souffre se dégage .

On repart au même rythme.
On hésite parfois dans le choix de la piste et on essaye de ne pas se tromper.

Midi:on arrive enfin.

La Laguna Colorada mérite bien son nom:

Des algues rouges colorent l'eau lui d
onnant des teintes roses, orangées et rouges.


Les flamants roses qui les mangent sont d'un rose éclatant.

Un peu partout, des sortes de gros icebergs
de sel insolites ajoutent une nuance de couleur .

En toile de fond, les volcans ocres/oranges.


Au bord des lamas .

Spectacle féérique, grandiose!!


On descend savoure
r de plus près ce paysage étonnant.

Rodolphe va manœuvrer le ccar pour que l'on puisse manger face à la lagune.


En contre bas, une dizaine de superbes lamas.


Après le Second point de vue, on s'arrête pour tenter de les approcher;

Les enfants ont maintenant rôdé leur tactique:ils s'approchent accroupis et dès que le lama les regardent, ils regardent ailleurs, feignant les ignorer.

Ils par
viennent ainsi à se retrouver à moins de 2 mètres d'eux mais à chaque fois, les lamas, très calmes se décalent de qqs mètres.

Ce petit jeu va durer près de trois quarts d'heure!


Les enfants ne se lassent pas et les lamas ne sont pas farouches.

Nous, on admire la scène confortablement installés sur des tapis de plantes sèches.


Les lamas sont magnifiques avec leurs pendentifs roses en laine et tissu.

Un beau mâle est même orné d'un beau collier rose;
Deux bébés suivent leur mère.

Un dérape dans les pierres et trébuche.
Un autre joue à se rouler dans la poussière.



15h30:
les lamas se rassemblent, passent à 2 mètres de nous et s'éloignent.


Spectacle terminé, on repart direction le bassin d'eau chaude au bord de la lagune de sel.

Arrêts photos :Le chemin du retour nous offre de nouveaux paysages, de nouvelles couleurs, de nouveaux points de vue.

On se régale. Une bonne baignade à l'arrivée pour clore notre incursion inoubliable dans le Sud Lipez.

Demain matin, retour à san Pedro en passant devant la Laguna Verde.