En route pour le canyon de la Colca,et ses condors à plus de 300 km .
Arrivés à un péage
, on nous annonce que la route est barrée,on ne sait pas jusqu'à quand.
On n'en a pas compris les raisons ;
On poursuit en espérant que d'ici notre passage la route sera ouverte à nouveau.
Pas de bol, arrivés à 10 km d'Imata, l'intersection que l'on devait emprunter
pour le canyon, évitant Aréquipa (faute de temps), une file de bus et de camions immense interdit le passage.
C'est un immense blocage dû à des hostilités face à la privatisation de l'eau,c'est ce qu'on a cru comprendre;
on prend des infos à droite à gauche , personne ne sait vraiment quoi faire.
Un chauffeur de bus nous conseille d'attendre, vers 2h du matin, on pourra peut être passer.
Il est 15h, on est à 4500m d'altitude, mon souffle est court.
Rodolphe et Antoine vont jouer au tennis sur la route fermée.
Les Péruviens les encouragent:il faut être fou pour courir à 4500 m!!
Morgane joue sur l'ordinateur, je fais du tri.
Un va et vient insolite se met en place .
Des deux côtés du barrage (les voitures qui tentent de passer se font caillasser),des piétons traversent avec des valises , des sacs, de jeunes enfants, des ballots de toutes sortes...
Des touristes et des locaux traversent à pied et tentent de trouver un bus de l'autre côté pour poursuivre leur route.
Le soleil se couche, le froid tombe:on a la chance d'avoir tout le confort, il ne fait bientôt plus que 4° dehors!
Toute la nuit sera rythmée avec le démarrage des moteurs des camions .
Les routiers tentant de réchauffer un peu leur cabine.
6h:nuit très agitée.
Toute la nuit, les routiers se sont entraidés pour faire demi tour et repartir dans l'autre sens, à raz de notre ccar!
Hier soir, on s'était garé sur un terre plein désert , loin de l'agitation de manière à pouvoir manœuvrer et repartir en cas de problème.
On ouvre les rideaux:on est entouré de dizaines de poids lourds!
Rodolphe va gentiment réveiller des routiers et leur demande de manœuvrer pour nous laisser passer.
Certains refusent, d'autres acceptent une fois bien réveillés!
Rien est débloqué, c'est pire qu'hier, tant pis pour le canyon, on part vers Cusco.
Il nous faut plus d'une demi heure pour s'extirper de ce gigantesque embouteillage.
On nous guide vers un chemin de sable parallèle à la route car les deux voies sont encombrées, impossible de prendre la route!
Depuis le temps que l'on entend parler des blocages de Bolivie et du Pérou, maintenant on connaît!
La route est superbe:des lacs de montagnes avec des flamants roses.
On s'arrête déjeuner.
Le long de la route, plusieurs briquetteries.
Travail à la chaîne:on creuse , on taille des briques dans la terre, on les transporte et on les fait cuire dans de drôles de fours ;
C'est pratique pour la construction des maisons:on voit devant des chantiers, d'énormes trous dans lesquels sont taillées les briques à même la terre.
Ces briques sont empilées puis directement utilisées pour la construction des murs, sans être cuites semble t il mais simplement séchées au soleil!
En traversant Juliaca, un policier nous arrête , prétextant que l'on brûlé un feu rouge.
Rodolphe dit que ce n'est pas vrai, que lon cherche notre route.
Un policier nous a indiqué une intersection, on n'a pas bien compris.
Le policier n'insiste pas, il nous guide et on repart.
On nous avait prévenus de cette pratique au Pérou:des policiers vous arrêtent inventant une infraction pour nous soustraire de l'argent.
A 150 km de Cusco, nous croisons un jeune couple franco-belge qui fait le tour de l'Amérique Latine en vélo.
Il tombe des cordes sous un orage et de superbes éclairs.
Halte dans un petit village pour avaler un « almuerzo » local pas génial.
16h:Après avoir avalé 463 km de bitume, notre ccar arrive à Cusco:le nombril de la culture Inca.
A l'aide du GPS, on trouve assez facilement le camping conseillé par les ccaristes.
Les enfants sont ravis, ils pourront jouer avec les poules.
Il pleut encore.
On reste au calme au camping;
Soirée internet et Blog.
Le 22 novembre
La pluie a cessé.
Nous partons à pied pour le centre ville à 20 minutes d'ici.
Partout, des Péruviennes promènent de beaux lamas et des agneaux pour la photo.
Sur la place d'Armes, nous assistons à un superbe défilé en musique pour l'anniversaire de la ville de Cusco.
Tous les corps de métiers défilent au pas:les postiers, les infirmières, les enseignants, les officiels, les policiers, les soldats, les grandes écoles...toute la ville est représentée.
Beaucoup de touristes dans cette jolie ville jeune et étudiante.
Le centre ville est aéré .De nombreux édifices coloniaux bien conservés ou restaurés.
Pour visiter les ruines proches de la ville, on opte
Tombomachay, Q'enqo, Saqsaywaman, Puka Pukara...Quatre sites les uns à qqs km à peine des autres.
Midi:le guide de l'agence nous amène en taxi dans un super restau au bord d'un étang où l'on peut nourrir et pêcher des truites.
Les enfants sont ravis de voir sauter les poissons qui attrapent les graines jetées par poignées.
Pédalos, musique, ambiance familiale pour ce dimanche .
Une délicieuse truite saumonée et direction le ranch.
Il y a eu un malentendu, on termine la visite des 4 autres sites en voiture.
Le "dueño" du ranch s'excuse, il nous servira de taxi.
8..10...jamais plus.
Nous partons direction Ollotaytambo, à 100 km d'ici.Dernière ville accessible en voiture avant le Machu Picchu.
Là, nous abandonnerons notre ccar pour prendre un train:le célèbre Vistadom, le train le plus cher du monde au KM!!
Sur le flanc des montagnes, des cultures en terrasses, des chemins incas, des ruines.
En bas, de petits villages oubliès par la technologie du 21 eme siècle.
Des paysans courbés retournent la terre avec une « houe » au manche de bois,des femmes ramassent des pommes de terre.
Plus loin, c'est tout un village qui semble être mis à contribution pour récurer les caniveaux, défricher les bas côtés.
Les mamans avec leur bébé sur le dos, les jeunes, les plus âges, qqs enfants;
Partout le long des routes des femmes guident des troupeaux de moutons, de vaches avec toujours quelques ânes au milieu.
Devant les maisons, des cochons, de jeune enfants pas encore scolarisés qui jouent dans la poussière, des mamans assises par terre .
Certaines lavent leur linge près d'un cours d'eau, d'autres filent la laine.
Nous trouvons des sandwiches avant de partir à l'assaut des ruines :des cultures en terrasses en
Nous redescendons.
Nous trouvons un parking surveillé à côté de la gare.
Les touristes n'ont plus le droit d'emprunter le train des locaux!
Des dizaines d'artisans nous attendent sous leurs toiles:un immense marché!
Nous trouvons un petit hôtel pour 50 soles la nuit (12 €),avec SdB (mais eau froide, on ne le saura que trop tard!).
Ce n'est que restaus et boutiques pour touristes!
Décor superbe, repas excellent et pas plus cher que les autres:truite à la mangue...
21h:dodo, demain le Machu Picchu nous attend...
Le 24 novembre
Debout à 5h30 pour aller voir voir le lever du soleil sur les ruines!
En bas à l'accueil, tout le monde dort, un gamin ronfle sur un canapé sur le palier devant notre chambre.
Pour le petit déjeuner, il faut aller voir ailleurs!
Tout est fermé ou presque.On finit par trouver un papi à une terrasse qui nous fait signe:on peut déjeuner dans son restau.On s'installe , il continue à sortir ses fauteuils puis il art nous acheter du pain frais avant de s'éclipser.
Une jeune femme prend le relai...on finira par prendre un bon petit déjeuner avec un peu de patience!
Toutes les nationalités sont représentées ou presque avec une majorité de Japonais et d'Européens.
Pour le lever de soleil ce sera pour une autre fois à cause des nuages et ...de notre retard!
Une légère brume nous laisse découvrir le spectacle par petites touches . Un guide nous annonce le soleil pour 10 H
Ils ne laissent passer que les 200 premiers chaque jour.
Morgane trop jeune, grimpera sous notre responsabilité.
Rodolphe propose pour redescendre un aute chemin qui nous permettra de visiter des grottes et des cavernes incas.
Pour repartir, deux heures d'ascension avec des marches:je n'en peux plus!
Morgane aussi a souffert: »on dirait les Pitons du Carbet » m'a -t -elle dit!
Rodolphe trouve une petite branche avec des feuilles et fait pareil!
Malgré le monde, le site vaut la peine d'être visité.
Plus de place, il faudra prendre le train de 15h48.
En attendant on retourne chez l'Indio Feliz prendre un dessert après qqs achats de souvenirs .
Comme à l'aller un petit repas froid nous est offert .
De courts arrêts nous permettent d'admirer des glaciers, une centrale hydroélectrique,une cascade...merci au conducteur!
17h30:arrivée.
Nous retrouvons notre ccar intact!
Nous faisons halte en route pour la nuit dans une station essence .
Le 25 novembre
10h:nous nous arrêtons visiter une réserve animalière.
Ils s'occupent ici d'animaux blessés ou en voie d'exctinction.
Ce sont les plus grands oiseaux du monde avec
On est à un mètre à peine.
Nous qui ne les avions aperçu qu'au loin au -
Nous pouvons les admirer sous toues les facettes.
Après avoir contacté la Cie du cargo, nous disons au revoir à Helmie.Il nous conseille un bon petit restau en ville, tenu par Heidi et son mari, des Autrichiens.
Un bon repas puis une dernière balade dans les ruelles de Cusco.Nous voilà partis pour 650 km de route ,direction Nazca, près de la côte Pacifique.
On traverse des chaînes de montagnes à une moyenne de 35 km/h
18h : halte dans un petit village devant une "hospedaje "
Rodolphe sort faire un tour et nous ramène un gros pot de miel et des avocats.
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