Pérou : Nasca à Paracas (îles et réserve)

Le 26 novembre

Encore plus de 500 km!

Des montagnes, toujours des montagnes.

En fin d'après midi, on arrive sur de vastes plateaux , semblables à l'altiplano bolivien.
On peut admirer pour la grande joie de tous de grands troupeaux de lamas et d'alpagas dans de vastes prairies .

Partout de petits lacs:paysage superbe!

Le soir, halte à Puquio:le centre ville est en plein travaux.
Totalement perdus, un Allemand d'une cinquantaine d'années vient à notre rencontre.

Il est président d'une association qui cultive des plantes médicinales pour les pharmacies.
Il nous indique un hôtel dans le parking duquel on pourra passer la nuit.

Il demande à un péruvien de nous accompagner:heureusement car on n'aurait jamais trouvé!

Manœuvre un peu délicate mais on parvient à entrer dans le petit parking fermé.Les enfants sont ravis, il y a plein de lapins …

Un petit restau près de la place, une bonne douche chaude et dodo.

Le 27 novembre

Plus que 150 km!

Grand soleil ce matin, à 9h on est prêt .
Départ après un dernier adieu aux lapins.
Pas de chance, on reste coincé 20 minutes derrière un camion qui tente une manoeuvre compliquée!

Puis après 30 km, nous voilà à nouveau stoppés par un chantier:ils refont la route qui relie puquio à Nasca!

Plus d'une heure de pause forcée:j'en profite pour faire travailler les enfants.
On repart:nouveau chantier:on pique nique!

14h:enfin, on peut rouler « normalement », ils alternent la circulation sans fermer la route!
Ce sont de jeunes Péruviennes souriantes qui font la circulation à l'aide de leur panneau bi-face:Pare/Siga.

Le paysage est de plus en plus aride:plus de végétatation, plus d'animaux, plus de piétons...on approche du désert de Nazca.
15h:NAZCA!

Rodolphe voudrait découvrir les célèbres lignes mystérieuses depuis le ciel.
Direction l'aérodrome.

C'est OK:une des Cie nous propose de voler après une projection vidéo en français.
J'ai lu qu'il fallait un estomac bien accroché pour ce survol, je vais m'abstenir et rester au sol avec Morgane.

Les cartes postales sont très belles et ma carte bleue sera épargnée!

Le documentaire très intéressant nous présente l'étonnante civilisation Nazca apparue 300 ans Av JC.et disparue mystérieusement après avoir laissé ces incroyables lignes de plusieurs centaines de mètres parfois, des dessins gigantesques aux formes régulières et seulement visibles du ciel!

17h:Rodolphe et Antoine décollent avec 6/7 autres touristes pour 30 minutes de vol .

Morgane et moi dévalisons les boutiques de souvenirs:cartes postales, pierres gravées avec des dessins des Nazca, livre...

17h30:l'avion atterrit.

Mes deux aviateurs sont ravis même si Antoine a vomi avant le retour!

Ils ont pu admirer plusieurs figures:Le colibri, le Condor, le singe, l'astronaute sur une colline, la baleine, une grenouille, un arbre...

On va à l'hôtel « El nido del condor »conseillé par les ccaristes.

Ce superbe hôtel dispose d'un coin camping sur une belle pelouse à côté d'un enclos avec deux lamas, une biche, trois paons dont un en liberté.

Après un petit plouf rafraichissant dans la superbe piscine au pied d'un flamboyant en fleurs, partie de ping pong .

Le réseau WIFI fonctionne bien, on travaille sur le Blog d'Antoine après le repas.
Les enfants repartent dans la salle de jeux;

Le 28 novembre

9h:on part admirer qqs figures depuis un mirador construit dans les années 70 par Maria reich pour surveiller le flot de touristes qui était autorisé à l'époque à approcher les lignes.

Incroyable, à 10 m du sol des formes apparaissent:des mains, un arbre et des lignes fuyantes rectilignes sur des km à perte de vue!

Maria Reich est une Allemande qui a consacré sa vie à étudier les lignes!
Palpa:second mirador.

Ici, ce sont des dessins à figures humaines sur le flanc d'une colline.

Ces dessins et ces lignes tracés dans le sol ont résisté depuis des centaines

d'années, grâce essentiellement à l'absence de pluie dans ce désert.

12h:on part direction l'oasis de Huacachina , situé à 80 km de là en plein désert, au milieu de dunes de sable immenses.

On arrive à Ica,perdu au milieu des dunes.

L'oasis est là, caché au coeur d'immenses dunes.
Un petit étang au centre, des palmiers, des restaurants autour.

Il est 13h:nous nous arrêtons manger au bord de l'eau.

Incroyable décor!

Après, nous partons à l'ascension des dunes, pour

le plaisir et pour avoir une vue d'en haut;

Sortie en buggie, sandsurf...on va s'abstenir, budget oblige.

Le

sable est brûlant, on s'enfonce on glisse:plus de 30 minutes de grimpette.

L'effort est récompensé:vue sur 360 ° magnifique:l'oasis à nos pieds et tout autour des dunes à perte de vue, on se croirait en plein sahara!

On passe en grimpant devant des jeunes qui dévalent la dune en surf avec en prime un beau tremplin, spectacle sympa.

Deux locaux installent, au sommet de la plus haute dune ,des portes de slaloom:une compétition de surf va bientôt commencer!

Les enfants jouent dans la dune jjusqu'au début de la compétition:des filles et des garçons, super équipés.

Ils partent deux par deux:des chutes spectaculaires et accrobatiques mais sans gravité.

De belles prouesses pour certains qui arrivent en bas après avoir enchaîné leur 10 virages.

17h30:il est temps de partir:on dévale la dune, on se rince un peu dans l'étang près des baigneurs et des pédalos.

On part direction Paracas, un peu plus au nord.

18h30:Paracas se trouve au bord du Pacifique, c'est un petit village en construction avec ses grands hôtels à l'écart et ses restaurants alignés sur le port.

A peine arrivés, on tombe sur plusieurs agences qui proposent des sorties en mer pour les îles Balestas à une vingtaine de km .

Ces îles sont appelées « les petites Galapagos ».

Elles sont peuplées de pingouins, de lions de mer , de pélicans, de cormorans...
On prend 4 billets pour demain matin, la sortie a lieu entre 8 et 10 h avant que la mer ne soit trop agitée.

On se gare pour la nuit devant la gendarmerie après avoir dîné dans un petit resto.

Le 29 novembre

8h:on embarque avec 20 autres touristes sur un bateau ultra rapide.

Après 20 minutes, on découvre le célèbre candélabre tracé sur une dune:figure immense d'une centaine de mètres, tracée en 1820 pense -t -on par des francs maçons.

30 min plus tard on atteint un petit archipel incroyable

peuplé de milliers d'oiseaux de mer .

Ils passent au dessus de nos têtes.

Des centaines de pélicans,de cormorans...

On traversent les îles en passant à travers des arches sculptées par l'érosion.

Dans des cavernes on aperçoit des dizaines de lions de mer, leurs rugissements résonnent, impressionnants.

Au soleil, des lions de mer dorment au milieu des pingouins et des milliers d'oiseaux marins.
Pendant près d'une heure on passe près de ces petites îles pour observer les animaux avant de rentrer au port.

11H30;On part direction la réserve de Paracas.

Une réserve naturelle au bord de l'eau constituée de dunes, de collines désertiques, de criques , de plages au bord desquelles on peut espérer voir de animaux .

Le courant froid Humbolt explique le désert:l'eau est froide, il ne pleut pas:pas de baigneurs, pas de végétation.

Après 20 km à peine , la route s'arrête et fait place à une « piste » déserte.

On cherche un coin tranquille et sympa pour y passer 2 jours, le temps de préparer le ccar avant son départ en cargo.

Vu l'état de la

piste, on fait halte à la première baie:Madieta.
Superbe baie au milieu de dunes, de rochers, d'arches...

La piste se rapproche de la mer et ….on s'enlise!

Rodolphe , peu inquiet repousse à ce soir la manoeuvre.

On part au bord de l'eau, les enfants sont ravis du décor:de l'eau, des coquillages, de petites dunes de sable pour creuser...

J'att

aque une lessive, Rodolphe vide le coffre du toit, on trie les vêtements hiver/été, on commence les bagages, on range, on lave...

17h:pendant deux heures, on essaie en vain s'extirper du sable:Rodolphe place nos plaques de désensablage mais on s 'enlise juste après ou bien elles sont expulsées...

A la nuit, on abandonne, bien inclinés vers l'avant, on cherchera demain de la main d'oeuvre pour nous aider.

On assiste à un superbe coucher de soleil.

Le 30 novembre

6h:Rodolphe se lève et essaie avec le cric de remettre le ccar à niveau avant une nouvelle tentativve, en vain.

« Planté dans le désert , depuis trop longtemps, ..!! »

Décor grandiose, personne à des km à la ronde, les enfants sont ravis devant l'échec de leur père, on restera plus longtemps!

Ils ont construit des maisons et des grottes dans les dunes pour leurs playmobiles.

10h:une voiture enfin au loin.

Rodolphe part à sa rencontre en agitant un torchon blanc , à plus d'un km de là.

Il revient :dans la voiture, 3 pêcheurs qui rentrent de leur matinée avec leurs filets et leurs poissons.
Ils acceptent gentiment de nous pousser, je pousse avec eux:super, on sort !

On se gare plus loin où la piste semble plus dure.

On leur offre un verre de jus et du Neisson , ils veulent la bouteille, on leur offre avec plaisir.
On poursuit l'esprit léger nos préparatifs.

Les enfants tout excités arrivent en courant, ils ont entendu un lion de mer.

Je pars avec eux explorer la côte et les grottes au dessus des falaises:on l'entend distinctement mais on ne le voit pas, tant pis

15h:on décide de lever le camp.

Il nous faut joindre avant ce soir le responsable pour le cargo.
Hic:on s'enlise à nouveau, impossible de ressortir!

Antoine aperçoit une voiture au loin, je pars en courant avec les enfants, la piste principale est mloin, on arrive juste à tant.

Pas de touristes ici, seulement qqs pêcheurs.
Hésitants, ils acceptent de nous venir en aide.
Après plusieurs échecs, en poussant, ils nous tractent et réussissent à nous tirer jusqu'à la piste principale .

Ils nous expliquent que la mer a monté, qu 'elle n'est pas loin sous le sable, c'est pourquoi c'est tout mou!

$$Bref, on les remercie en leur offrant qqs dollars.
On part enfin direction Paracas en évitant le sable!

On parvient à joindre la Cie qui nous annonce que le prix du transport du ccar a doublé en décembre!!!
Pas d'autre choix que d'accepter.

17h:on se balade dans le coin, vue l'heure et la nuit qui tombe à 18h, on dormira ici cette nuit .

Petit resto avec coquilles st Jacques fraîchement pêchées et dodo près de la police.

Le 1er décembre

En route pour Lima.
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