lundi 22 février 2010

Laos : Luang Prabang

Le 18 février

Joyeux anniversaire Josette!

11h: nous quittons Vang Vieng et partons direction Luang Prabang

(l'ancienne capitale du Laos) à 250 km.

Nous roulons à une moyenne de 30/40 km/h.

La route n'est que succession de virages à travers un paysage de moyennes montagnes.








Pour nous distraire, nous traversons de nombreux petits villages .








Des enfants et des femmes reviennent les bras chargés « d'herbes »,

qu'ils tapent au bord de la route pour en extraire les graines.













Puis ces herbes sont attachées par paquets et chargées dans des camionnettes, elles seront ensuite transformées en balais!



Tout le monde ici a ce type de balai.

















Tout le long de la route ou presque, des hommes creusent pour faire passer des fibres optiques.


















17h: les ouvriers rejoignent leur campement de fortune






fait d'une bâche tendue entre des bouts de bois.



Dessous, une natte et une couverture.





Ils marchent sur des km après leur journée de labeur et font un feu pour préparer leur repas.

Des femmes rentrent aussi à pied à leur village, elles ont des outils à la main (style serpette...)

Les enfants courent partout,sans se faire écraser, on se demande comment;

Les femmes ont un bébé sur le dos, un autre à la main et des plus grands à côté!







Les superbes forêts du Laos subissent une intense déforestation par brûlis:des pans entiers de montagnes sont brûlés, le paysage est défiguré.




Ils récupèrent les troncs d'arbres puis essaient de planter des bananiers ou autre culture vivrière.

Rien ne semble réglementé!






Des associations conscientes du désastre essaient de sensibiliser la population mais très pauvre ,elle fait comme elle peut pour survivre...


On a rencontré le responsable d'une de ces associations.
dans les villages reculés,il donne des cours d'anglais aux jeunes, essaie de les former.

On lui a donné un sac de vêtements ainsi qu'un peu d'argent:une goutte d'eau!

18h: à la tombée de la nuit ,on arrive à Luang Prabang.
On trouve facilement la guesthouse « Phou Vao » conseillée par des amis (merci au GPS).
Pour 3€ la nuit on aura une salle de bain et du 220V accessible.

On domine la ville, on est à 1km du centre ville.

On prend un tuck tuck qui nous dépose au night market.

Un grand marché avec essentiellement des étoffes et des souvenirs .

On a a peine le temps d'acheter de bons sandwiches qu'un orage éclate ,
(on y trouve aussi du Nuttella et des "vache qui rit")

les stands sont repliès à vive allure, les touristes lèvent le camp.

De grosses gouttes commencent à tomber:on reprend un des tuck tuck qui sont pris d'assaut et on rentre au ccar.



Le 19 février


On a promis aux enfants qu'on irait revoir les éléphants.
Sur nos vélos, nous voilà partis en repérage:halte à l'office du tourisme.

On prend des infos mais le jeune femme à l'accueil ne parle pas un mot d'anglais et ne sait pas lire une carte!
On se débrouillera avec les brochures...





Il fait froid ce matin (18°) et le soleil reste caché.
Pas assez couverts, on rentre au ccar, on dépose les vélos et on part à la recherche des " Elephants camps " de la région.

Grande déception:ce sont de grosses structures pour touristes aisés qui proposent des séjours dans de grands complexes natures très classes et très chers.




Dans la foret on passe devant la tombe et la statue d'Henri Mouhot decouvreur du temple d'Angkor (1860)


Si on veut ,c'est 120€ la journée :bain des éléphants dans la rivière,balade sur leur dos, cours pour les diriger...programme alléchant mais pas dans nos moyens.

15h: retour à Luang Prabang.On se gare le long du Mékong.

On se fait remarquer évidemment et des Français étonnés de nous voir ici viennent prendre des infos.
Un couple fait le tour d'Asie en vélo et se renseigne pour un tour du monde en ccar,pour l'an prochain.

On va se balader à pied:de belles demeures de l'époque coloniale transformées en resto, hôtels,musées...


C'est étonnant de voir tant d'écrits en Français:Hôtel »Au fil du Mékong »,Société des eaux,Assurance Générale du Laos,Patisserie au croissant d'or,Monument du président....

Eh oui, les Français étaient ici il n'y a pas si longtemps.




De belles mercédes et citroën des années 50 garées devant des villas coloniales nous font faire un bond dans une autre époque .

on flâne dans cette jolie ville déclarée patrimoine de l'Unesco.








La France soutient toujours des programmes de restauration et d'aide au Laos , comme de nombreux autres pays(Allemagne, Japon...l'Europe...)



La Croix Rouge et l'Unicef sont aussi très actifs.



On achète dans une librairie un lot de petits cahiers et des boites de stylos que l'on offre à une médiathèque pour l'enfance qui récolte des dons.










On monte en haut du mont Phousi d'ou on a une belle vu sur le Mekong et la ville

on peut y admirer un joli temple et de belles statues


















































































En se baladant dans le marché,


on trouve aussi des stands d'associations qui vendent des fournitures scolaires:on achète un assortiment qu'on leur donne .



Comment les aider, il y a tant à faire dans ce pays si pauvre .



Les gens sont adorables,souriants,polis, courtois,prévenants.



On mange sur un stand au marché:0,70€ l'assiette, on la remplit avec ce que l'on veut.
Nems,pâtes,poulet...on se régale.




20h: on rentre se coucher après une bonne douche chaude (moi je tape mon texte!)

Laos: Vang Vieng

Le 17 février

Après une nuit agréable au frais ,

nous partons pour une journée en vélo à la découverte de grottes et de petits villages.




Munis d'une carte, on s'échappe bien vite du village destination la grotte la plus éloignée,

espérant éviter ces touristes particuliers!




Un petit pont nous fait traverser le Mékong,
puis une jolie piste de terre rouge nous donne des ailes pour pédaler loin de l'agitation .


Après 6 km, on arrive à la grotte convoitée.


Juste devant, un superbe lagon d'eau douce d'un vert émeraude.

On est tout seul!!

Vite, les maillots sont enfilés et Rodolphe et les enfants sont à l'eau:

23° environ, un peu frais mais ils s'amusent comme des fous en jouant à Tarzan avec des cordes ou en sautant depuis un arbre!















Morgane essaie de pêcher des poissons avec sa petite canne à pêche.

















Après ce break rafraichissant, on part explorer la grotte à l'aide de nos frontales.





















On se passe de guide (qui sont là pour éclairer seulement) et on suit les flèches tracées à la peinture sur des rochers.






















Proche de l'entrée , une « salle » avec un beau bouddha couché,




puis , nuit noire, on s'éclaire.






On guide un couple de Buenos Aires qui tourne en rond!



On poursuit:la grotte n'est pas aménagée, seules des flèches et des têtes de mort en cas de danger!





Magnifiques:des salles immenses, des sculptures naturelles de toute beauté, c'est une grande découverte pour les enfants (qui ont oublié les grottes aménagées d'Australie).





Rodolphe est tout heureux d'explorer librement chaque recoin.

On reste plus d'une heure .
On croise 4 ou 5 couples .


13h: on retourne près de l'eau et cette fois , je me jette à l'eau!






Comme Antoine et Rodolphe , je joue avec la corde, il n'y a pas d'âge pour jouer à tarzan!












Puis,on mange des noodles devant le lagon .














14h:
on enfourche les vélos pour poursuivre notre balade à l'arrivée de jeunes en mobylette.

On arrive à un petit village, des cochons et des poules traversent la route.





Des enfants (5 à 8 ans environ )rentrent de l'école à pied avec un petit sachet à la main contenant un petit cahier et une bouteille d'eau pour cartable!









De plus grands en uniformes sont à vélos avec une saccoche.






On s'arrête observer des dames qui tissent ,


un petit garçon de 3 ans aide sa mère à rouler le fil autour d'une bobine à l'aide d'un mécanisme à roue qui semble beaucoup l'amuser.







Morgane voudrait jouer avec les nombreux poussins prisonniers sous une grande cloche en osier!










Un monsieur s'approche, il nous dit que sa maman est laotienne et que son papa français est mort à Dien Bien Phu.

On achète un beau tissu à la dame .





Les habitations sont rudimentaires:


des murs de bambous tressés, à l'intérieur, une petite estrade avec des nattes et des couvertures qui sert de lit pour la famille.



L'avancée du toit abrite ce qui sert de coin cuisine.

Le feu de bois sert à la cuisson.

Les dames et les fillettes vont chercher de l'eau dans des seaux qu'elles portent par deux au bout d'un bâton.


Vers 17h, c'est l'heure de la toilette qui se fait dehors plus ou moins habillés avec des seaux.





Morgane et Antoine observent et réalisent le décalage avec notre petit confort auquel on ne prête même plus attention!


De rares télés mais pas de DS, de jouets , qqs vélos pour les plus grands seulement.

Ici, on joue à faire tourner de vieux pneus, on creuse dans la terre...

Les fillettes dés 6 /7 ans portent les petits frères et soeurs sur le dos dans un linge noué ou aident leur maman à laver le linge.







Certaines jouent à l'élastique, des petits garçons font rouler des petites voitures antiques.

Ils sont tous heureux de nous voir et nous lancent des « sabadee » joyeux (bonjour).

Les gens sont très pauvres et vivent simplement en cultivant une parcelle de terrain, en élevant des poules et des cochons.


Certains vendent des étoffes qu'ils tissent ,d'autres vendent des boissons et autres bricoles aux qqs touristes de passage(on n'en a croisé moins d'une dizaine dans la journée!)


18h: demi tour avant la tombée de la nuit.

Courte Halte pour acheter une boisson en route.

De retour au village, on reste à l'écart de la faune pour dîner dans un petit resto local.


Puis, stop dans un café internet pour mettre en ligne mon texte avant de rentrer se coucher.







Les enfants sont contents de retrouver leur petite chambre d'hôtel. le Ccar est garé devant sur l'herbe