vendredi 27 novembre 2009

Pérou : Cusco et Machu Pichu



Le 20 novembre

En route pour le canyon de la Colca,et ses condors à plus de 300 km .

Arrivés à un péage

, on nous annonce que la route est barrée,on ne sait pas jusqu'à quand.


On n'en a pas compris les raisons ;
On poursuit en espérant que d'ici notre passage la route sera ouverte à nouveau.

Pas de bol, arrivés à 10 km d'Imata, l'intersection que l'on devait emprunter

pour le canyon, évitant Aréquipa (faute de temps), une file de bus et de camions immense interdit le passage.


C'est un immense blocage dû à des hostilités face à la privatisation de l'eau,c'est ce qu'on a cru comprendre;

on prend des infos à droite à gauche , personne ne sait vraiment quoi faire.
Un chauffeur de bus nous conseille d'attendre, vers 2h du matin, on pourra peut être passer.
Il est 15h, on est à 4500m d'altitude, mon souffle est court.
Rodolphe et Antoine vont jouer au tennis sur la route fermée.
Les Péruviens les encouragent:il faut être fou pour courir à 4500 m!!
Morgane joue sur l'ordinateur, je fais du tri.

Un va et vient insolite se met en place .

Des deux côtés du barrage (les voitures qui tentent de passer se font caillasser),des piétons traversent avec des valises , des sacs, de jeunes enfants, des ballots de toutes sortes...



Des touristes et des locaux traversent à pied et tentent de trouver un bus de l'autre côté pour poursuivre leur route.




Le soleil se couche, le froid tombe:on a la chance d'avoir tout le confort, il ne fait bientôt plus que 4° dehors!
Toute la nuit sera rythmée avec le démarrage des moteurs des camions .

Les routiers tentant de réchauffer un peu leur cabine.

Le 21 novembre
6h:nuit très agitée.

Toute la nuit, les routiers se sont entraidés pour faire demi tour et repartir dans l'autre sens, à raz de notre ccar!
Hier soir, on s'était garé sur un terre plein désert , loin de l'agitation de manière à pouvoir manœuvrer et repartir en cas de problème.

On ouvre les rideaux:on est entouré de dizaines de poids lourds!
Rodolphe va gentiment réveiller des routiers et leur demande de manœuvrer pour nous laisser passer.
Certains refusent, d'autres acceptent une fois bien réveillés!
Rien est débloqué, c'est pire qu'hier, tant pis pour le canyon, on part vers Cusco.
Il nous faut plus d'une demi heure pour s'extirper de ce gigantesque embouteillage.

On nous guide vers un chemin de sable parallèle à la route car les deux voies sont encombrées, impossible de prendre la route!

6h30:on reprend la route après avoir longé une file ininterrompue de camions et de bus de deux km.
Depuis le temps que l'on entend parler des blocages de Bolivie et du Pérou, maintenant on connaît!
La route est superbe:des lacs de montagnes avec des flamants roses.

Il a plu cette nuit, des flocons de neige recouvrent le sommet des collines, superbe.

7h30:les enfants se réveillent, ils ont bien dormi cette nuit!

On s'arrête déjeuner.


Le long de la route, plusieurs briquetteries.

Travail à la chaîne:on creuse , on taille des briques dans la terre, on les transporte et on les fait cuire dans de drôles de fours ;

C'est pratique pour la construction des maisons:on voit devant des chantiers, d'énormes trous dans lesquels sont taillées les briques à même la terre.
Ces briques sont empilées puis directement utilisées pour la construction des murs, sans être cuites semble t il mais simplement séchées au soleil!
En traversant Juliaca, un policier nous arrête , prétextant que l'on brûlé un feu rouge.
Rodolphe dit que ce n'est pas vrai, que lon cherche notre route.

Un policier nous a indiqué une intersection, on n'a pas bien compris.

Le policier n'insiste pas, il nous guide et on repart.
On nous avait prévenus de cette pratique au Pérou:des policiers vous arrêtent inventant une infraction pour nous soustraire de l'argent.

A 150 km de Cusco, nous croisons un jeune couple franco-belge qui fait le tour de l'Amérique Latine en vélo.
Il tombe des cordes sous un orage et de superbes éclairs.

Halte dans un petit village pour avaler un « almuerzo » local pas génial.

16h:Après avoir avalé 463 km de bitume, notre ccar arrive à Cusco:le nombril de la culture Inca.
A l'aide du GPS, on trouve assez facilement le camping conseillé par les ccaristes.


Un petit camping sympathique, à 300 m des ruines de Sachsawaman, tenu par un couple de Hollandais charmant.

Les enfants sont ravis, ils pourront jouer avec les poules.

Il pleut encore.
On reste au calme au camping;
Soirée internet et Blog.




Le 22 novembre

La pluie a cessé.


Nous partons à pied pour le centre ville à 20 minutes d'ici.


Partout, des Péruviennes promènent de beaux lamas et des agneaux pour la photo.









Sur la place d'Armes, nous assistons à un superbe défilé en musique pour l'anniversaire de la ville de Cusco.


Tous les corps de métiers défilent au pas:les postiers, les infirmières, les enseignants, les officiels, les policiers, les soldats, les grandes écoles...toute la ville est représentée.


Beaucoup de touristes dans cette jolie ville jeune et étudiante.




Le centre ville est aéré .De nombreux édifices coloniaux bien conservés ou restaurés.

A la base de certaines constructions, on repère
des vestiges incas, reconnaissables à la manière unique dont les pierres ont été taillées et imbriquées parfaitement les unes avec les autres:pas de ciment, de terre ...incroyable.







Pour parvenir à ce résultat, les pierres pouvaient avoir de nombreux angles, jusqu'à douze!(selon les recherches)














On se renseigne sur les bus et les trains pour aller voir le célèbre Machu Picchu.



Pour visiter les ruines proches de la ville, on opte
pour un déplacement à cheval:les enfants sont ravis, ce sera plus ludique qu'à pied, pour nous aussi!

Tombomachay, Q'enqo, Saqsaywaman, Puka Pukara...Quatre sites les uns à qqs km à peine des autres.


Midi:le guide de l'agence nous amène en taxi dans un super restau au bord d'un étang où l'on peut nourrir et pêcher des truites.

Les enfants sont ravis de voir sauter les poissons qui attrapent les graines jetées par poignées.
Pédalos, musique, ambiance familiale pour ce dimanche .
Une délicieuse truite saumonée et direction le ranch.


Un jeune ado à pied nous sert de guide jusqu'au temple de la lune:ruines, belle vue, grottes...


Après deux heures de balade, retour au ranch.

Il y a eu un malentendu, on termine la visite des 4 autres sites en voiture.

















Le "dueño" du ranch s'excuse, il nous servira de taxi.

















Il nous dépose devant chaque site et attend qu'on ait terminé la visite pour nous amener au suivant!




Il manque un peu de soleil mais les
ruines sont impressionnantes.








Les enfants s'amusent à compter les angles des pierres espérant une découverte!
8..10...jamais plus.




























18h:retour à pied au camping.






















































Le 23 novembre

Nous partons direction Ollotaytambo, à 100 km d'ici.Dernière ville accessible en voiture avant le Machu Picchu.

Là, nous abandonnerons notre ccar pour prendre un train:le célèbre Vistadom, le train le plus cher du monde au KM!!


Midi:après être descendus dans une superbe vallée « La Vallée Sacrée », nous parvenons enfin à Ollotaytambo.

Sur le flanc des montagnes, des cultures en terrasses, des chemins incas, des ruines.

En bas, de petits villages oubliès par la technologie du 21 eme siècle.


Des paysans courbés retournent la terre avec une « houe » au manche de bois,des femmes ramassent des pommes de terre.
Plus loin, c'est tout un village qui semble être mis à contribution pour récurer les caniveaux, défricher les bas côtés.

Les mamans avec leur bébé sur le dos, les jeunes, les plus âges, qqs enfants;

Partout le long des routes des femmes guident des troupeaux de moutons, de vaches avec toujours quelques ânes au milieu.

Devant les maisons, des cochons, de jeune enfants pas encore scolarisés qui jouent dans la poussière, des mamans assises par terre .
Certaines lavent leur linge près d'un cours d'eau, d'autres filent la laine.


Une autre époque.
Nous trouvons des sandwiches avant de partir à l'assaut des ruines :des cultures en terrasses en
bas ,avec tout un système ingénieux d'irrigation, en haut les restes d'un village bien conservés.Vue superbe depuis le sommet des ruines.









14h30:
Nous redescendons.
Nous trouvons un parking surveillé à côté de la gare.

Puis à 15h nous montons dans le Vistadom : un dollar le KM pour nous quatre!115 km!

Les touristes n'ont plus le droit d'emprunter le train des locaux!

17h: après avoir longé une rivière tumultueuse et aperçu des sommets enneigés,nous atteignons la petite ville d'Agua Callientes, dernière ville avant le célèbre site.
Des dizaines d'artisans nous attendent sous leurs toiles:un immense marché!
Nous trouvons un petit hôtel pour 50 soles la nuit (12 €),avec SdB (mais eau froide, on ne le saura que trop tard!).

On se balade dans les rues , via la petite place sympathique.
Ce n'est que restaus et boutiques pour touristes!


19H:on se rend chez 'l'Indio Féliz »:un restau réputé tenu par un Français.

Décor superbe, repas excellent et pas plus cher que les autres:truite à la mangue...
21h:dodo, demain le Machu Picchu nous attend...

Le 24 novembre
Debout à 5h30 pour aller voir voir le lever du soleil sur les ruines!

En bas à l'accueil, tout le monde dort, un gamin ronfle sur un canapé sur le palier devant notre chambre.

Pour le petit déjeuner, il faut aller voir ailleurs!
Tout est fermé ou presque.On finit par trouver un papi à une terrasse qui nous fait signe:on peut déjeuner dans son restau.On s'installe , il continue à sortir ses fauteuils puis il art nous acheter du pain frais avant de s'éclipser.

Une jeune femme prend le relai...on finira par prendre un bon petit déjeuner avec un peu de patience!

7h:le temps est couvert, on prend un des nombreux bus pour l'ultime étape!
Toutes les nationalités sont représentées ou presque avec une majorité de Japonais et d'Européens.


Le bus emprunte une route en lacets à flanc de montagne.

7h20:Nous voilà arrivés!!

Pour le lever de soleil ce sera pour une autre fois à cause des nuages et ...de notre retard!


Ce n'est pas grave:les ruines sont là, grandioses, impressionnantes, dans un décor de carte postale.

Une légère brume nous laisse découvrir le spectacle par petites touches . Un guide nous annonce le soleil pour 10 H
Un beau viscacha passe devant nous.

Avant que la nuée de touristes n'envahissent le site, nous faisons une première visite d'ensemble avant de nous diriger vers le départ pour l'ascension du Wayna Picchu, le grand pic montagneux que l'on voit derrière les ruines sur la carte postale.



Ils ne laissent passer que les 200 premiers chaque jour.















Ouf, on arrive à la ligne 99.



Morgane trop jeune, grimpera sous notre responsabilité.


Des marches, encore des marches, toujours des marches...






Des cordes pour nous aider, des échelles...c'est un peu sportif mais la vue au sommet est grandiose.







9h30:Une heure d'ascension.


Rodolphe propose pour redescendre un aute chemin qui nous permettra de visiter des grottes et des cavernes incas.















J'entends des échos de touristes disant que ça rallonge de 2h30, Rodolphe me rassure, ce n'est pas vrai.







Après un passage périlleux avec des cordes le

long d'une paroi abrupte et deux grandes échelles, des marches, encore
des marches.




































Après 30 minutes, les fameuses grottes et cavernes.






Pour repartir, deux heures d'ascension avec des marches:je n'en peux plus!














12h30:on arrive enfin au pied du Wayna Picchu!







Sur les centaines de touristes, nous n'étions qu'une petite poignée sur le retour des grottes!

Morgane aussi a souffert: »on dirait les Pitons du Carbet » m'a -t -elle dit!





Balade dans les ruines, on attend parler toutes les langues!



Les guides agitent leur petit drapeau pour que leur groupe ne les perde pas!


Rodolphe trouve une petite branche avec des feuilles et fait pareil!


Malgré le monde, le site vaut la peine d'être visité.


On arrive toujours à trouver des recoins déserts et la vue d'ensemble depuis la maison du gardien est imprenable;








On a même trouvé des lamas sauvages pour la photo comme sur la carte postale!!



je pensais au début que c'était des images truquées.



Trois,quatre lamas mangent l'herbe sur le cultures en terrasse, à l'écart des sentiers balisés.




On a passé une petite demi heure bien sympathique avec eux essayant de leur faire prendre la pause sans se faire cracher dessus.






Super moment !
















































14h:retour au village pour prendre le train.

Plus de place, il faudra prendre le train de 15h48.

En attendant on retourne chez l'Indio Feliz prendre un dessert après qqs achats de souvenirs .


Surprise:un petit spectacle nous est présenté dans le train, puis les membres l'équipage »nous proposent un petit défilé de mode avec de superbes habit en Alpaga et autre, en musique!



Comme à l'aller un petit repas froid nous est offert .


Service digne d'une compagnie aérienne, pour le prix, la qualité est à la hauteur.

De courts arrêts nous permettent d'admirer des glaciers, une centrale hydroélectrique,une cascade...merci au conducteur!

17h30:arrivée.

Nous retrouvons notre ccar intact!
Nous faisons halte en route pour la nuit dans une station essence .


Le 25 novembre


10h:nous nous arrêtons visiter une réserve animalière.

Ils s'occupent ici d'animaux blessés ou en voie d'exctinction.



On découvre 2 pumas, des perroquets, un agouti, un coati, de petites biches....et 3 superbes condors.Le guide nous fait entrer dans la volière:impressionnant!

Ce sont les plus grands oiseaux du monde avec
plus de 3 mètres d'envergure!

On est à un mètre à peine.

Génial!


Nous qui ne les avions aperçu qu'au loin au -
dessus du glacier More
no.

Nous pouvons les admirer sous toues les facettes.






11h30:retour à Quinti Lala chez le Hollandais.


Après avoir contacté la Cie du cargo, nous disons au revoir à Helmie.Il nous conseille un bon petit restau en ville, tenu par Heidi et son mari, des Autrichiens.

Un bon repas puis une dernière balade dans les ruelles de Cusco.Nous voilà partis pour 650 km de route ,direction Nazca, près de la côte Pacifique.















On traverse des chaînes de montagnes à une moyenne de 35 km/h

18h : halte dans un petit village devant une "hospedaje "

Rodolphe sort faire un tour et nous ramène un gros pot de miel et des avocats.