vendredi 26 mars 2010

Cambodge: Kep sur Mer

Le 15 mars (suite)


les élèves observent le ccar depuis la cour.


Je décide ma petite troupe et on part tous les quatre à la rencontre des élèves un fois qu'ils ont rejoint leurs classes respectives.




Pas facile de trouver le responsable de l'établissement, peut être n'y en a t il pas!





Un maître qui parle qqs mots d'anglais nous invite gentiment dans sa classe.



39 paires d'yeux stupéfaits et 39 sourires éclatants nous accueillent.


Les enfants ont entre 12 et 14 ans mais font tous deux ou trois ans de moins ar la taille.
Antoine est presque aussi grands que ceux de 14 ans!



Les échanges sont difficiles à cause du barrage de la langue


mais à la vue du globe gonflable de morgane ,


les élèves tout joyeux veulent le voir de pres.


Puis ils cherchent en vain le Cambodge.










A l'aide aussi du planisphère que Rodolphe déroule devant eux, on leur montre notre périple, certains veulent des détails sur notre voyage.














On aimerait leur poser des questions, Antoine et morgane en ont préparées mais le maître ne sait pas traduire.

un garçon nous demande quel est notre métier, notre âge.

Le maître veut savoir comment fonctionne le système scolaire en France, on écrit les classes et les âges au tableau , le maître compare .

Faute d'enseignants en nombre suffisant, les enfants ne vont à l'école qu'une demie journée par jour;
Dans cette école ,il y a 10 classes le matin et seulement 4 l'après midi.

Pour tout matériel scolaire,un livre souple qui sert pour les maths et le Cambodgien .

Le maître dispense des cours magistraux au tableau "blanc""à l'aide d'un feutre.
Je n'ai vu ni cahier ni crayon!

Les élèves sont assis sur de longs bancs , face à un immense bureau étroit en bois de plus de 3 mètres de long.

au mur délabrés sont fixées qqs affiches mais rien de scolaire si ce n'est une carte du Cambodge.
Ces élèves manquent de tout, des ONG font je pense ce qu'elles peuvent pour les aider;
On va réfléchir à la manière dont on pourrait nous aussi apporter notre soutien à ce pays en grande souffrance.

Une heure plus tard on repart , heureux de les avoir rencontrer.
Leur classe m'a fait penser aux clichés des années 50 du célèbre photographe Doisneau (si je ne me trompe pas..)
Les enfants nous font de grands au revoir ;

Au moment de repartir avec le ccar, le maître s'approche avec un collègue, curieux devant ce drôle de véhicule!

On coupe le moteur et on les fait entrer.
Je montre les manuels scolaires d'Antoine au maître et il est attentif à la partie math, la plus facile à comprendre (comme je l'ai fait moi même dans sa classe);

Les deux enseignants sont ébahis par tant de confort:eux qui n'ont peut être ni frigo, ni salle de bain!

Ils repartent ravis en nous remerciant.

Nous reprenons notre route.

De petits villages bordent la route.


Toujours de petites constructions rudimentaires sur pilotis avec autour des poules, qqs vaches avec leur grosse meule de foin à proximité et parfois un cochon;
parfois une télévision, le grand luxe, permet à une dizaine de personnes de se retrouver sous le même toit .
Plus loin, des garçons se baignent avec leurs boeufs dans un étang,ils les frottent.

vers 17h , les gens font leur toilette, comme ils le peuvent:avec une bassine , au bord d'une rivière, en pompant...


On assiste à un superbe coucher de soleil rougeoyant au dessus des prairies, non loin de petites montagnes, on approche de Kep.

Le soir, dehors des feux de bois s'allument pour faire cuire le repas;
Les habitants sont assis non loin dans le noir:pas d'électicité ni bougie semble t il.

Kep sur mer , comme l'avaient autrefois baptisaient les Français est une petite station balnéaire dont les jolies villas coloniales ont été très endommagées par les Khmers Rouges:c'était ici un de leur repère bien après la guerre.






On se gare pour la nuit au bord de l'eau sur une petite place non loin d'une résidence royale sous haute surveillance.










Bien ventilés par l'air marin, on passe une bonne nuit.






Le 16 mars


On part faire un petit tour pour découvrir cette ancienne station balnéaire française.

derrière la rue principale qui longe la mer,

D'anciennes belles demeures délabrées et abandonnées sont aujourd'hui squattées.

Même sans porte ni fenêtre, ces pauvres gens y sont sans doute mieux installés que dans une cabane en bois .


























Le long de la mer, de jolies villas ont été restaurées.










L'hopital de Kep







Après un petit tour au marché nous rencontrons un couple de Français en moto:ceux que nous avions vus au night market de Phnom Penh il y a 3 jours.


Ils vivent en Inde 6 mois par an et doivent en sortir 2 mois de temps en temps pour renouveler leur visa.





Ils font un voyage au Cambodge cette fois ci .


Ils vivent à Goa;


Ils nous déconseillent le Rajasthan car il y fera encore plus chaud , selon eux, il serait préférable d'aller directement au Népal ou au nord de l'Inde .


effectivement, j'avais lu que l'on serait un peu limite au niveau température en Inde, mais on ne pouvait être partout à la bonne saison, on verra bien...


On les remercie pour leurs conseils avisés puis on part à la recherche d'une plage.


L'eau est troublée par les alluvions , on ne voit pas à travers.















on finit par trouver une longue plage de sable à la française :bordée d'un petit muret de pierres avec un petit escalier tous les 50 m, on se croirait presque à Pontaillac ou à Deauville avec un peu d'imagination...












Il y a même les transats à l'ancienne avec la toile à rayure pour compléter le tableau;


On se gare à l'ombre des arbres au bord de l'eau avant de courir se jeter à l'eau.

L'eau est plus de 30° mais cela fait du bien de nager un peu et l'air en sortant nous rafraichit un peu.



Midi: petit repas dans un snack sur la place et on retourne dans l'eau.

Une dame coupe une noix de palme pour en vendre les morceaux comestibles.














Je loue deux bouées (chambres à air) pour les enfants qui se défoulent dans les petites vagues.












rodolphe qui est en manque de bricolage va installer les deux petits néons dans le ccar;












18h: je pars admirer le coucher du soleil qui ressemble chaque soir à une grosse boule de feu rouge orange avant de disparaît dans la brume bien avant d'avoir "touché "l'eau.

Puis on va envoyer qqs mails au centre internet, pour avoir confirmation des dates d'embarquement du ccar;


20h:on retourne manger et dormir sur la place d'hier au calme.



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