vendredi 11 septembre 2009

Argentine : De Sarmiento à Ushuaia

Le 31 Août

Le chauffage électrique a fonctionné toute la nuit, il a gelé dehors, dedans on avait 19 °C.
Pas d'eau chaude dans le camping, ce sera donc une bonne douche chaude à domicile, on est maintenant organisé , tout fonctionne.
11h:on part enfin.
Il nous reste 150 km à parcourir avant l'entrée du parc dont 30 km de piste.
On croise de nombreux derricks de pétrole.
La région fournit 30% de la production de pétrole de l'Argentine.
La route est splendide,très vallonnée entre 2 plateaux.

On se croirait un peu dans les grands déserts de l'Ouest Américain: de vastes plaines recouvertes de collines de terres orange et rougeâtre.
Sarmiento est une ville récente , elle a été créée en 1997 par des Européens pour peupler cette partie déserte de la Patagonie.
Elevage de moutons, récolte de la laine.
Seule ses rues centrales sont cimentées, les autres sont recouvertes de cailloux.

Il est plus de 13h quand nous arrivons, après des sandwiches rapidement avalés, nous empruntons la piste.
On a scotché les ouvertures pour éviter l'intrusion de la poussière dans l'aération du frigo et devant le coffre arrière.
Il fait un temps splendide, pas un nuage.
Le parc « El bosque petrificado » est magnifique: le décor est féerique avec ses dégradés d'orange , de rose et de brun,les arbres pétrifiés sont nombreux , certains émergent doucement de la terre, des collines au fil des ans , sous l'effet de l'érosion (ils ont plus de 65 millions d'années), allez voir le blog d'Antoine, il vous explique le phénomène! .
C'est très étonnant, il faut les toucher pour y croire: la structure du bois est là mais c'est de la pierre!
Le paysage est presque « lunaire », impressionnant, les couleurs rougeoyantes , superbe!!
Les enfants n'en reviennent pas.
Il y a un vent très froid, on est emmitouflés comme au ski!
Après plus d'une heure de balade, on rentre prendre un bon goûter au chaud face au parc.
17h30 : on rentre à Sarmiento
Après le repas, nous nous garons devant une « salle » d'accès internet pour aller lire les mails, y répondre et mettre à jour un de nos blogs.
Les enfants dorment dans le ccar pendant ce temps.

23h: allons dormir derrière la station Petrogas.

Le 1er septembre

Visite du musée de la ville sur la. vie des colons et des indiens (fin du 19e )et du parc avec 14 dinosaures reproduits grandeur nature (leur fossiles ont été retrouvés dans la région).

Puis route pour Comodoro et Ushuaia.
Escale à Rodo Tilly, le quartier résidentiel de Comodoro, à 10 km au Sud.
Superbes villas d'architecte.

Nous nous garons au bord de l' immense plage de la ville, sur un parking face à de belles maisons vides, il fait beau.

De chaque côté, au loin, des falaises aux couleurs oranges au soleil couchant.
On va se défouler sur la plage prés des cormorans.

19h: une voiture de police arrive, on le craignait, il va falloir quitter le front de mer...
Et non! Ils nous saluent et nous demandent gentiment de nous garer à 45 ° en épi, pani problème, on obtempère.
On dîne face à la mer.

Le 2 septembre

10h: nous allons acheter une nouvelle bouteille de gaz à Comodoro puis nous poursuivons notre route vers le Sud.
Nous nous relayons au volant.
Quand la route le permet, les enfants travaillent un peu sur leurs livrets d'exercices puis ils
jouent à l'arrière avec leurs peluches (la famille s'agrandit!), au yam's, petits chevaux..., heureusement qu'ils ne sont pas malades en voiture!
Ils surveillent aussi de temps en temps dehors et pistent les lamas, les chevaux et les moutons.
Pas de vent, la route est superbe en ce début de journée revêtement convenable.
On longe la mer, les falaises, le paysage est gentiment vallonné.
Il n'y a presque plus d'arbre, seulement des buissons rabougris.
Plus on se rapproche du territoire austral et plus il fait froid et sec.
A midi, escale au bord de la mer , prés d'une aire de jeu pour manger nos sandwiches.
Les enfants vont jouer un moment.

17h30: on fait halte à Piedra Buena après 435 km de route derrière un station essence (on a maintenant l'habitude de ses escales en bord de route).
Rodolphe l'avait promis depuis plusieurs jours à Morgane mais on avait oublié la farine:ce soir c'est ok, on fait des crêpes!

Le 3 septembre

Cette nuit, beaucoup de bruit!
De nombreux camions ont fait escale sur notre parking et ont manœuvré à qqs mètres de nous.
A 23h, on a essayé en vain de se mettre à l'écart.

6h du mat, je sens que la ccar avance.
Rodolphe n'arrive plus à dormir, il a décidé de prendre le volant!
Nous trois, on ne dort plus vraiment mais on reste au chaud dans nos duvets !
8h30: après 180 km,stop en retrait de la route et petit déj en famille.
On n'est plus qu'à 50 km de Rio Gallegos, dernière grande ville avant la frontière chilienne, merci Roro.
On profite de cette étape pour faire le plein à Carrefour ! (sans acheter ni fruits, ni légumes, ni viande, interdit à la frontière chilienne).
A qqs km de la frontière, on fait un petit repas au bord d'un cratère, le Lago Azul,à km de la route en essayant en dessert d'éliminer du frigo tout ce qui est interdit à la frontière: pommes, oranges, pamplemousses.
13h30: Rodolphe et Antoine descendent au bord du lac, au cœur du volcan (Antoine est aux anges!)et forment leurs initiales avec de grosses pierres, comme d'autres l'ont fait avant eux!
Pendant ce temps, je range le ccar avec Morgane et on aperçoit un gros lièvre tout près de nous.

15h: frontière chilienne.
Une heure de paperasse et on donne gentiment les qqs fruits qui nous restent.
La responsable nous invite à les manger si on veut, avant qu'elle ne les jette.
On mange une banane et une pomme!
Puis elle monte à bord et vérifie qqs coffres.

16h: Bahia Azul , on prend un bac pour traverser le détroit de Magellan , 20 minutes sympa sur le pont à observer la côte dans l'espoir d'y apercevoir un animal marin.

Il est 17h15 lorsque la route se termine, à 60 km après l'arrivée du bac.

Dernier « village » avant les 120 km de piste pour San Sebastian, la frontière argentine.
On décide de continuer à rouler avant une légère hésitation, on trouvera bien un coin reculé pour dormir!

La route n'est pas trop mauvaise au début, je fais mon baptême sur ma 1ere piste de Patagonie.
Après 30 km, je cède le volant à Rodolphe qui est moyennement rassuré quand je croise les poids lourds!
C'est vrai que cela occasionne un nuage de poussière aveuglant et que j'ai tendance à me serrer trop à droite .
Je ne roule qu'à 40/50 km , plus vite , le ccar ne le supporte pas.
Un bruit bizarre se fait entendre prés de la cloison à l'arrière !

Le paysage est maintenant désert et glacial.
De rares lamas, chevaux et moutons;
Partout des clôtures qui délimitent d'immenses estancias dont on aperçoit parfois au loin l'habitation principale .

Parfois des « rails » de terre ( créés par la boue en temps de pluie) rendent très pénible la conduite;
18h : On commence à chercher un coin pour dormir avant la tombée de la nuit.
Pas facile, les bas côtés ne sont pas praticables avec de grosses ornières.
Les seuls recoins accessibles sont les entrées de propriétés mais on risque de gêner.

Nous sommes toujours au pays des puits de pétrole et des derricks, des pipeline et des gazoducs, on aperçoit de temps à autre de grandes flammes très impressionnantes qui jaillissent du sol: Morgane, très inquiète, nous dit d'appeler les pompiers!
Justement, on trouve un portail ouvert près d'un enclos, à côté d'un puits de gaz, personne.
On manœuvre, on se gare pour la nuit, il est 18h30.

Mais on ne tarde pas à se faire déloger par une voiture de patrouille de la compagnie de gaz!
On repart, il fait presque nuit.
On trouve enfin un emplacement désert, à 20 m de la route, sans gaz ni pétrole!
Ça ira pour ce soir.

Le 4 septembre

En PISTE pour l'Argentine!
Encore 70 km avant le village frontière de San Sebastian.
Nous sommes deux fois stoppés par des troupeaux de moutons;
La 1ere fois, le propriétaire est bien installé au volant de son 4x4 et il donne des ordres à ses 3 superbes chiens de « berger » pour qu'ils regroupent la centaine de moutons (qui semblent revenir de la tonte en cette fin d'hiver) sur un bas côté.
Après à peine 10 minutes, c'est mission accomplie!
Morgane et Antoine sont ébahis de cette prouesse.
On repart.

La seconde fois, ce sont 2 cavaliers et leurs chiens qui guident le troupeau.
De chaque côté c'est grillagé, d'où leur périlleuse progression sur cette piste de terre étroite, à partager avec les 4x4 et les camions!
Des lamas, sur le bas côté nous observent calmement, on freine, de peur qu'ils ne traversent.

Il fait 3 ° dehors.
Une nouvelle frontière, un nouveau tampon sur le passeport et nous voilà repartis pour 10 km de piste supplémentaire,vivement le goudron!
A la fin de la piste, je reprends le volant pour les 200 km qui nous séparent de Rio grande, la dernière ville avant Ushuaia.

On s'y arrête à 13h30 pour manger dans un snack de station essence et allons faire le plein de produits frais à Carrefour (on ne sait pas ce que l'on va trouver à Ushuaia).
A 70 km avant Tolhuin, un gentil policier nous dit qu'il risque d'y avoir du verglas et la neige bientôt, que l'on doit être prudent.
On entre peu à peu dans un paysage de montagne, les enfants surveillent et espèrent de la neige.

Subitement, Antoine pousse un cri de joie, il a aperçu au loin des sommets enneigés.
Les enfants sont aux aguets, l'eau des fossés est maintenant gelée, puis on voit des plaques de neige éparses.
Il y a maintenant de la neige des deux côtés mais la route est sèche et sans danger.
On s'arrête 30 minutes le temps de laisser les enfants gambader dans la neige.
Ils en profitent pour faire une bataille de boules de neige puis construisent 2 bonshommes de neige avec l'aide de Rodolphe.
Il est temps de repartir si on veut atteindre Ushuaia avant la nuit, il nous reste 100 km.

Le paysage est splendide, des forêts réapparaissent, on longe des lacs, de petites stations de ski, une station de départ de motoneige...au loin de superbes sommets enneigés éclairés par le soleil couchant.

19h: on arrive, Ushuaia n'est pas le petit village perdu auquel on s'entendait, c'est une petite ville en plein développement de 80 000 âmes qui s'étend sur plusieurs km .

C'est l'hiver, tous les campings sont fermés (on voulait du 220V).

On fait un petit tour dans la ville et trouvons un endroit à peu prés calme prés de la lace des Malouines à côté d'une aire de jeu.
Les enfants sont un pu déçus, en bord de mer, la neige a disparu.
On leur a promis d'en chercher demain...
20h :une bonne soupe et dodo.

Le 5 septembre

Réveil au frais ce matin.
On part à pied dans la rue principale se repérer .
Nous sommes étonnés de découvrir une petite ville de montagne avec ses magasins de sport, de souvenir, ses restos...
Morgane dit que ça ressemble à « La Clusaz », sa référence en la matière!
A l'office du tourisme, un jeune homme parle couramment le français.
Il nous explique tout ce que l'on peut faire ici:les enfants sont tout excités, la carte bleue va en prendre un coup si on les écoute!!

Chiens de traineau, scooter des neiges, ski, marche sur le glacier, balade avec le petit train des bagnards , sortie en mer sur le canal de Beagel pour aller sur des îles, se balader et découvrir des lions de mer, randos dans le parc de la Terre de Feu...
Tout un programme...on verra.

Ushuaia se trouve au bord de la mer, encerclé par des montagnes enneigées.

Le temps est couvert, on part faire la balade en petit train.
Il a été utilisé jusqu'en 1947 par les bagnards pour se rendre en forêt couper des arbres pour les besoins de la ville (chauffage de la prison, construction de meubles, production d'électricité..)

C'est un petit train à vapeur, reconstruit à l'identique avec 2 wagons.
Les rails sont espacés de seulement 60 cm .
On traverse un paysage superbe au milieu de montagne et de forêt dont parfois il ne reste que des souches (dû au travail des prisonniers);
On croise des chevaux sauvages dans la neige.

Après 2 heures de balade, bataille de boules de neige et course poursuite derrière des chevaux pour Antoine et Rodolphe.

Morgane préfère tenter de les apprivoiser et parvient toute fière à en caresser un!
Il est 18h: nous partons vers le glacier Martial, à 7 km, avant la nuit tant que la route est à peu prés praticable .
Une petite route sinueuse nous fait découvrir de super hôtels 4 étoiles , surplombant Ushuaia et le canal de Beagel.
On parvient sans obstacle jusqu'au parking du télésiège qui mène au glacier.
On décide d'y passer la nuit.
Il gèle dehors, il fait 18 ° à l'intérieur.

Le 6 septembre

C'est dimanche aujourd'hui, des voitures arrivent, des skieurs arrivent équipés.
Le temps est couvert mais pas de neige pour le moment.
10h: on part louer 2 luges et une paire de raquettes (il n'en ont pas pour les enfants) pour s'attaquer au glacier, accessible après la montée en télésiège.

La neige est dure, on ne s'enfonce pas trop.
Par contre on n'a pas les chaussures adaptées et on a froid aux pieds: j 'emballe les miens et ceux de Morgane avec des sacs en plastique, c'est à peine mieux mais c'est étanche!

Le soleil se lève peu à peu, la vue est splendide sur le canal avec toutes ces montagnes enneigées autour, on est vraiment sur une autre planète ici!

A mi parcours on fait une pause, les enfants se régalent avec leurs luges!
500 m plus loin, on grignote nos pommes en admirant le paysage, les pieds et les fesses au sec sur des rochers.

Des surfeurs à pieds nous doublent, ils grimpent pour mieux dévaler la neige immaculée.

On a froid aux mains (j'avais eu la bonne idée d'emporter les gants de ski) et aux pieds, on redescend sagement.

Ça glisse vraiment, les enfants se laissent glisser sur le dos ou à plat ventre sur 50 m environ, remontent et recommencent, ils se réchauffent !
A l'arrivée du télésiège, il fait meilleur, on s'arrête pique niquer devant un groupe de jeunes qui font des exploits avec leur surf des neiges sur un gros tremplin:les enfants apprécient!

Puis, luge à nouveau pour Antoine et Rodolphe.
Une classe aisée et équipée du dernier cri se donne RV dans cette mini station située dans un site grandiose. Une piste et un télésiège!(Et qqs hors piste çà et là pour les surfeurs )

Morgane et moi avons froid, nous redescendons à la station nous réchauffer.
17h: on va tous se réchauffer avec un bon chocolat chaud et une grosse part de gâteau dans un salon de thé styla anglais tout mignon, à 50 m du ccar.
Travail scolaire au retour .
Le parking se vide peu à peu, on est bientôt seuls, proche d'un hôtel.
Demain c'est promis, s'il fait beau on ira skier sur LA piste de la station.

Le 7 septembre

8h:
Tout le monde est debout et tout excité: pas un nuage dans le ciel, le parking désert, la station pour nous toit seuls!!
Le télésiège n'ouvre qu'à 10h, Antoine et Morgane ont le temps de travailler une heure avant de s'équiper, un œil sur la montagne !
48€ pour la journée, équipement compris, les enfants ne paient pas la remontée, c'est correct!
On a failli attraper un torticolis lors de la montée en télésiège à force de se retourner pour admirer la vue en bas!!
Grandiose!
Les enfants retrouvent vite leurs marques et dévalent la pente.

Il n'y a qu'une seule piste c'est vraie mais même après 10 descentes on se lasse pas du paysage!
On doit être une dizaine dans la station!!

Morgane sûre d 'elle veut faire la course avec son père:elle part presque tout shuss et à qqs mètres de l'arrivée nous offre un beau gadin!
Rien de grave mais elle se calme un peu!
On profite jusqu'à 16h de ce décor fabuleux au soleil.

17h: Nous descendons vers le port réserver une sortie en mer pour demain après midi puis allons flâner dans les rues.
Nous en profitons aussi pour déposer notre linge dans une lavanderia.
Nous achetons des chaussures adaptées au climat pour Antoine, en voilà toujours un d'équipé!
Rien pour Morgane qui devra patienter avec ses sacs plastique !

19h: on a froid et faim après notre journée de ski, on jette rapidement un coup d'œil aux restos: trop chics ou style mac do, on opte pour un pub irlandais pour son cadre de petit chalet chaleureux, j'ai aussi repéré sur la carte dehors qu'ils proposaient des plats avec « le king crabe », le crabe géant local (cela ressemble au crabe des neiges québécois).

On se régale tous les quatre.
Morgane joue un long moment à trouver le nom des pays dont les drapeaux sont accrochés au plafond, elle nous étonne! (on en a fabriqués une vingtaine avant notre voyage et elle en a mémorisés plusieurs).

Le 8 septembre

Le temps est couvert ce matin, après nos 2 jours à la neige, nous avons fait une longue nuit: on ouvre un œil à 9h30!
On part faire les courses à Carrefour, on a pris nos petites habitudes maintenant!

Puis à midi, on se prépare un bon petit repas avec notre « bife de chorizo « (les belles entrecôtes).
Il pleut et il fait froid le temps ne semble pas génial pour une sortie en mer, on va reporter la balade à demain.
On part visiter le musée de la marine situé dans l'ancien bagne (fermé en 1947).

C'est immense et très intéressant: l'histoire des différentes expéditions dans la région avec photos et maquettes, la reconstitution de leur abri de fortune en Antarctique avec des mannequins en vêtements d'époque...,une expo sur la faune locale, une expo de peinture...

Une aile de la prison , sur ses 2 niveaux est réservée à la présentation du bagne, à son histoire,aux activités des bagnards (qui ont construit la ville à partir de 1902) avec l'intérieur de cellules « meublé »comme à l'époque avec des bagnards (mannequins très ressemblants ).

Une autre aile a été laissée intacte, on peut visiter le rez de chaussée , très impressionnant!
A l'étage, l'état du plancher ne permet plus de passer, on observe de loin.
On reste plus de 2h30 puis on part prendre un chocolat chaud sur San Martin (second coupon offert par le jeune français qui vend les billets pour le bateau!), on l'accompagne d'un brownies et de chocolats durs faits maison, un délice!

19h30: on fait le plein d'eau à l'YPF et on part à la recherche d'un coin calme pour la nuit près de l'aérodrome.
On trouve un emplacement face à Ushuaia, illuminée au pied des montagnes, de l'autre côté de la baie, ça devrait aller!
Une bonne soupe , écriture du texte sur le PC et dodo après qu'Antoine ait dicté son récit à Rodolphe, bien installés tous les 2 sous un duvet!

Le 9 septembre

Ça a caillé cette nuit: panne de gaz hier soir à 23h et pas le courage de ressortir inverser les bouteilles!
J'ai « dormi » avec un bonnet et 2 polaires sous les 2 duvets!
Il faisait 6° ce matin au réveil, on avait prévu une bonne douche , c'est reporté à demain!!
Il a neigé cette nuit, on espère pouvoir repartir sans chaîner !
10h:la sortie en bateau est annulé, trop de vent et de neige, RV demain après midi.
On va acheter une nouvelle bouteille de gaz puis on part direction le parc national de La Terre de Feu, à 15 km d'Ushuaia.

On s'arrête mettre les chaînes: mission accomplie en 10 minutes chrono, bravo Roro!
La piste , toute blanche ,s'enfonce doucement dans la forêt enneigé:paysage superbe;
les chaînes accrochent bien, pas de problème.
On se dirige vers le lac Roca pour faire une randonnée.
Nous arrivons à l'entrée d'un camping au bord de l'eau, au milieu des lapins et des faucons nous sommes les seuls!

Nous mangeons rapidement puis partons nous balader.
Rodolphe et les enfants construisent 2 super bonshommes de neige ;
De gros oiseaux à la tête rouge chantent au-dessus de nos tête puis s'activent sur les troncs à la manière des pics verts.
Un aigle majestueux nous observe depuis le sommet d'un arbre.
Au loin, de l'autre côté du lac, les montagnes chiliennes, nous sommes à 2 km à peine de la frontière, dans la Cordillère des Andes;
Plus de 2 heures de balade tout seuls dans un paysage grandiose.
On s'assoit au soleil au bord de l'eau pour un petit goûter puis on rentre au chaud au camping car.
Les enfants restent jouer dehors jusqu'à 19h:ils ont trouvé un petit ruisseau et font des courses de boules de neige..., je tape mon journal et Rodolphe bricole à l'intérieur.
Soirée tranquille.

Le 10 septembre

Une bonne douche au chaudpuis nous allons explorer l'autre côté du parc:un grand barrage de castor, une tourbière au bord d'un grand lac tout blanc, un sentier au bord du lac pour observer des oiseaux à tête jaune avec un long bec, (ils ressemblent un peu à des ibis et volent en V comme les oies sauvages, en chantant).
Midi, il est temps de repartir pour faire notre sortie en mer sur le canal de Beagle.
Pas un nuage , pas de vent:on peut embarquer pour plus de 3 heures de promenade avec 2 escales

2 commentaires:

  1. coucou les martiniquais
    nous suivons avec attention votre periple et le transmettons à la famille
    cela semble bien se passer et c'est génial
    profitez en bien
    grosses bises à vous 4
    les jodrillat

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  2. Bonjour à tous les 4,
    Quel bonheur de suivre votre périple en Amérique du Sud depuis plus d'un mois déjà. Et ravis de constater que votre camping-car est arrivé en parfait état ! Je reconnais bien dans les récits les qualités de conteuse de Corinne découverts en Equateur, il y a quelques années...
    Vous nous donnez envie de vous copier, un de ces jours, nous l'espérons...
    En attendant, nous vivons ce superbe voyage à travers vous et merci pour toutes ces belles images et histoires. C'est avec impatience que je me précipite régilièrement sur votre blog pour suivre vos aventures. Alors à la prochaine !
    Frédérique, Pierre et Timothé

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