Aprés une journée studieuse entrecoupée d'épisodes de tom et Jerry sur la cable, Rodolphe arrive enfin à 19h avec Dan et ...le ccar.
Aprés négociation, la Cie nous a accordé une petite ristourne , ridicule cependant quant au montant total demandé.
Bref, après avoir rempli les derniers papiers, Dan rentre chez lui et nous allons manger au restaurant après une dernière halte au café internet.Le 10 avril
La grande aventure en Inde peut commencer, aprés une dernière nuit au frais.
Un hic :notre klaxon ne fonctionne plus et ici tout le monde circule à grands coups de klaxons retentissants .
10h: route vers le Mont Abu .
Les premiers km sont impressionnants et stressants:des camions et des tuck tuck partout qui slalomment .Le bras sort du véhicule pour remplacer les clignotants, et selon le signe , cela signifie « je tourne « ou « je dépasse »!
A nous de ne pas nous tromper.
Rodolphe reste calme et finalement , il s'habitue à cette nouvelle manière de conduire.
Les conducteurs ne roulent pas trop vite, on a le temps de voir venir.
En traversant une petite ville, on s'arrête faire le plein dans un grand centre
commercial tout neuf:on nous avait dit que les grandes surfaces n'existaient pas en Inde, on en profite.
Ravis, nous trouvons du lait, du beurre, des yaourts, des fruits et légumes ...et même un poulet rôti.
Pour 50€ on a un plein cadi et des réserves pour un moment.
Vue l'heure, on mange rapidement sur le parking désert au calme avant de reprendre la route;
On fait une moyenne de 50 km/h sur l'autoroute!
On voit nos premiers camions renversés sur le bas côté , ainsi que deux vaches inertes aprés une rencontre brutale avec des camions .
18h30:nous faisons une halte dans un grand parking prés d'un hôtel restaurant aprés seulement 250 km parcourus depuis ce matin!
La chaleur tombe en début de nuit , nous passons une bonne nuit.
Le 11 avril
9h: on reprend la route dans l'espoir qu'aujourd'hui dimanche les camions seront plus rares.Dommage, ils sont toujours aussi nombreux et aussi bruyants.
Puis , comme par miracle, ils disparaissent, nous voilà seuls ou presque sur l'autoroute.Notre moyenne explose et atteint les 70km/h!
Aprés Amedabad, nous quittons l'autoroute et poursuivons vers Le Mont Abu, un petit oasis de « fraîcheur » à 1200m d'altitude;
Sur la route, que voit on subitement , tirant une charrette chargée de paille?
Notre premier dromadaire!
Avant ce soir, on en croisera 5 autres, servant parfois à transporter des personnes dans une remorque .
Après s'être un peu perdu à cause de travaux qui ferment l'accés principal, la nuit commence à tomber lorsque nous entamons l'ascension de 22 km en « montagne ».
on trouve un gros bus qui nous ouvre le passage, on reste bien derrière lui.
Les lacets s'enchaînent jusqu'à l'arrivée.
19h: rues de ce gros villages sont très animées en cette fin de WE.
Ce havre de fraîcheur accueille les jeunes touristes indiens en voyage de noces.
On finit par trouver un bivouac dans une rue calme face à deux grands hôtels.
Quel bonne surprise en sortant du ccar:il fait bon, la grosse chaleur a disparu à cette altitude,26/27 °!
Le 12 avril
nuit très agréable au frais.
8h30: on se lève alors que rodolphe rentre d'une
grande balade de deux heures,il a vu de nombreux animaux et fait le tour du lac.
Nous sommes motivés pour partir à la découverte de ce petit oasis unique dans le désert du Rajasthan.
il fait bon, partout des palmiers ombragent les ruelles, de superbes bougainvillées d'un rose éclatant.
De jeunes garçons montent de magnifiques chevaux et nous proposent de monter, plus tard peut être.
De vieux Sickhs avec leur beau turban rouge poussent des charrettes et servent de taxis.
En saison sèche, le lac est à son niveau le plus bas.
Des pédalos d'une autre époque baladent qqs touristes indiens
nous entamons notre balade par une petite ascension qui nous permet d'atteindre un beau point de vue.
Lorsque nous retrouvons le bord du lac, de nombreux singes arrivent, courant sur un petit muret:ils jouent, chahutent, se roulent par terre puis s'éloignent dans les arbres.
Plus loin, un nouveau point de vue au bout d'une petite route au plein soleil.
Les cigales font un bruit incroyable.
On entend taper, en contrebas:des hommes lavent du linge dans un petit cours d'eau et frappent le linge, à l'ancienne avec un « manche » en bois.
Au bout de la route, la vue sur les plaines du rajasthan est voilée par les brumes de chaleurs.
De jeunes cavaliers attendent les rares touristes (la meilleur saison est de décembre à mars, avant la canicule d'avril /mai et la mousson de juin/juillet).
Pour 2 € , Antoine et Morgane grimpe chacun sur un joli petit cheval, et au trot puis au galop, ils rentrent au village:
les garçons courent devant et ...moi derrière pour tenter de filmer et de prendre des photos.
Des mamies demandent à Morgane de les prendre en photo pour se voir sur l'ecran, elles sont ravies.Un petit restau avant de partir à la découverte des superbes temples en marbre datant du Xeme siècle.
On gare le ccar sur un immense parking désert prés de l'entrée.
Dommage:film et photos sont strictement interdits, il faut déposer tous les appareils à l'entrée.
Le travail des sculpteurs est impressionnant :des colonnes, des plafonds, des bas reliefs en marbre finement travaillé.
15h:
Rodolphe tente en vain pendant un bon moment de réparer le klaxon , mon Mike Giver est déçu:le klaxon démonté et nettoyé fonctionne reliè à la batterie mais reste muet si on appuie sur le volant!Une histoire de contact qq part non résolue, reflexion à poursuivre...
Pendant ce temps, Antoine et Morgane jouent au ballon.Ils ne restent pas longtemps seuls, 3 ados très sympas les rejoignent , ils jouent tous ensemble gentiment en se faisant des passes;
Vers 18h, on demande au plus âgé, qui semble surveiller le parking, si l'on peut dormir ici.
Il nous conseillent de nous déplacer d'une cinquantaine de mètres pour être moins en vue.
Antoine et rodolphe sortent les raquettes de tennis .
Antoine se débrouille bien qu'il n'ait pas joué depuis le Pérou, ça le rassure.
Aprés 20 minutes, les gamins des maisons avoisinantes commencent à arriver, bien sûr ils veulent essayer.
On sort une troisième raquette et jusqu'à la nuit , Antoine va jouer avec ses nouveaux copains âgés de 8 à 15 ans , tous polis et très gentils.
Ils se prêtent les raquettes sans se chamailler et se débrouillent pas trop mal, habitués à jouer au criquet, le sport national.
des jeunes filles s'approchent du ccar pendant que je lave du linge.
Adorables dans leur sari, je leur propose de monter visiter, elles sont toutes contentes.
Lorsque je sors mon appareil pour les prendre en photo, des gamins accourent « Photo madame, photo! »:
Je les photographie deux par deux, et leur montre le résultat:ils sont aux anges!
Seconde nuit au frais.
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