mardi 27 avril 2010

INDE : Jaisalmer, Barna desert et dromadaires

Le 18 avril

Petit déjeuner devant notre superbe hôtel.










Un dernier tour dans Jaisalmer pour écrire à l'ambassade de France à Delhi puis nous partons vers les dunes de Khuri.




Avec la canicule, pas de touristes, tous les hotels ou presque sont fermés.



Pas de snack ni de boutique.
De petites maisons en terre séchée et au toit de paille.







































Nous partons découvrir les dunes à 2 km d'ici.


Superbe:des dromadaires en liberté, des chèvres mais pas d'ombre:seulement de petits arbres rabougris.

Nous ouvrons toutes les fenêtres pour obtenir un courant d'air:il fait plus de 40° à l'intérieur!



Les enfants , bien couverts et crémés partent jouer dans les dunes mais Antoine est un peu déçu:le sable est brûlant , il ne peut se rouler dedans!!














Rodolphe se fond dans le decors meme Antoine ne l'avait pas reconnu!












































16h:
Comme prévu, nous retrouvons notre guide à l'intersection du village de Barna, il monte à bord avec son frère.

Il nous guide jusqu'à sa maison.

Pas de route ici, seulement des pistes dans le sable.


Deux maisons en brique seulement, les autres semblent être en torchis avec des toits en paille.







Nous demandons à quoi sert toutes les crottes de dromadaires qui séchent bien alignées.




Mélangées à du sable et à de l'eau, elles servent à construire les murs de ces petites habitations,

étalé devant ensuite elles ensuite, ce mélange permet d'obtenir des terrasses.


Il n'a pas plu ici depuis 4 ans , tout est sec , pas d'odeur.





Dimanche aujourd'hui, tous les enfants du village ou presque accourent à notre arrivée comme si un OVNI avait atterri!












Quand je descends, une vieille femme m'agrippe par le bras et m'entraîne


avec les enfants dans sa maisonnette de 6 ou 7 m2.










Je baisse la tête pour entrer , elle nous fait asseoir sur un lit (des fils en plastique tendus sur une armature métallique sur lesquels sont posées des couvertures .




Une fillette nous observe puis nous montre comment elle joue aux osselets avec des cailloux ronds.

Sur 3 cintres sont suspendus les maigres habits de la famille.

La femme décroche un récipient ,suspendu au plafond ,dans lequel je devine un peu de lait puis elle commence à allumer un feu , la fumée envahit l'habitat, je sors avec les enfants , m'excuse et lui fait des signes pour lui expliquer que je dois partir.

Il fait plus de 45°, je n'en peux plus!

Je rejoins Rodolphe.

Lilou nous invite à entrer dans une nouvelle maison plus aérée.

Deux lits font office de banc, il nous propose des sodas et de l'eau fraîche:on se jette dessus ou presque.


Une fois désaltérés , nous faisons un petit tour dans le village.




350 personnes vivent ici.









Une petite école accueille les 140 enfants, deux jours chacun par semaine, deux classes seulement de 35 élèves!


Ni eau courante, ni électricité. Des pipelines apportent de l'eau dans un réservoir depuis Jaisalmer (à 40 km).




















La principale source de revenus du village est de balader les touristes à dos de dromadaire dans le désert, pour une demi journée ou plusieurs jours.

Au total, les villageois possèdent cent bêtes!



17h: Lilou conseille à Rodolphe d'aller garer le ccar plus prés des dunes ,

en sortant du village pour éviter que les enfants ne fassent des bêtises:les 4 vélos leur font bien envie et je les comprends!



































Nos montures sont sellées, on grimpe chacun sur un dromadaire:lorsqu'il se lève on a vraiment l'impression que l'on plonger en arrière puis en avant.



Ensuite, c'est plus calme et même très lent.








Nous voilà partis pour 2 heures de balade dans le désert.





























Lilou, son frère et un jeune garçon nous accompagnent.



Un dromadaire est plus étroit qu'un cheval et la selle vraiment moins confortable, ouille-ouille-
ouille!














































On croise des dromadaires sauvages avec leur petit, des chèvres toutes noires qui debout sur deux pattes mangent les petites feuilles des arbustes.






Les enfants sont heureux , ils rêvaient de faire cette virée.








































Aprés une heure, halte dans un petit village perdu dans le désert.














de jolies femmes en saris avec des récipients en terre sur la tête vont chercher de l'eau au réservoir.









Des enfants s'approchent, ils veulent être pris en photo pour se voir.




































On leur prête nos lunettes de soleil, cela les amuse beaucoup.


















On se désaltére puis on repart.
























Les dromadaires se dirigent maintenant prés des dunes .















Le chien qui nous accompagne essaie d'attraper des gazelles:c'est peine perdue!





Il revient haletant, creuse dans le sable pour trouver un peu de fraîcheur et se couche.

Encore des dromadaires avec des bébés , Morgane adore!





























































On descend un instant pour se défouler dans les dunes
















et profiter des couleurs superbes du paysage au soleil couchant.
















































19h: on reprend le chemin du retour.
En chemin, on croise des fennecs.











Le papa de Lilou est gentiment resté assis à côté du ccar pour le surveiller!

On donne à chacun du groupe un petit billet et un paquet de biscuits à Kaml, le garçon.

Superbe balade, on remercie , on dit au revoir.

Lilou prend des couvertures qui étaient sur un dromadaire et les pose à terre prés du ccar.
Les autres partent avec les bêtes.

Il nous dit qu'il va nous préparer des chapatis pour ce soir...
Il fait nuit, il est seul dans le désert avec ses couvertures, on ne comprend pas bien!
On lui demande s'il veut préparer qqc à l'intérieur du ccar.
Il nous dit que son frère va lui apporter des ingrédients...

Il fait 37° à l'intérieur du ccar, je rejoins les enfants qui jouent dans le sable , Rodolphe lui fait visiter le ccar .

Avec le sable et la crème solaire, on apprécie une bonne douche sous les étoiles aprés avoir tiré le tuyau à l'extérieur de la SdB.

Rodolphe prépare le repas:pommes de terre sautées avec des tomates.


Kaml arrive avec le frère de Lilou, ils déposent un panier et redisparaissent dans noir...
Lilou nous explique ce qu'il prépare:un gâteau du désert, un plat de fête!

Il émiette plusieurs chapatis (galettes de blé cuite sur le feu,aliment de base ici, comme du pain, préparées par sa maman), verse de la mélasse (boule de sucre roux) puis du beurre liquide parfumé au curry.
Il malaxe le tout à l'aide de sa main droite.
Antoine et Morgane observent, peu enthousiastes à l'idée de devoir goûter!

Un peu spécial mais pas mauvais du tout .

On passe une bonne soirée à discuter avec notre nouvel ami.

Lilou parle bien anglais, il a 28 ans .
Il est heureux car dans un mois, il va se marier;
Il n'a jamais vu sa « fiancée », seulement en photo!

Ses parents l'ont choisie pour lui il y a trois ans dans un autre petit village!
Grâce au progrès, ils s'appellent parfois en secret avec leurs portables mais ils ne se sont jamais vu, c'est la coutume.

Un mariage coûte très cher car toux ceux qui veulent venir participer à la fête sont les bienvenus, il faut accueillir tout le monde.

Il vit pour le moment chez ses parents avec son frère, un peu plus jeune.

Le rêve pour lui serait d'avoir sa propre maison en briques, mais c'est très cher.

Nous sommes émus par son histoire.

Rodolphe lui fait goûter du raisin :il apprécie, mais c'est trop cher, il n'en mange jamais.
Une fois par mois, il rejoint à pied la grande route puis en bus va acheter de la farine et qqs denrées de base à Jaisalmer.

Ensuite on lui fait découvrir le chocolat en morceau:il se régale, il ne connaissait pas!

22h:on se sépare, il va dormir dans les dunes, il doit « s'occuper » de nous, en cas de Pb , on l'appelle!

Encore merci lilou et bonne nuit!

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