mercredi 28 avril 2010

Inde: Jaisalmer et Delhi

Le 19 avril

Aprés une bonne nuit , nous nous réveillons dans le désert.

Sur la dune, Lilou est assis sus ses couvertures avec deux garçons, ils semblent attendre notre réveil pour approcher.





Nous déjeunons tranquillement et nous habillons avant de tout ouvrir.



Kamel arrive aussitôt avec du thé et des verres, adorable!














Antoine sort son ballon et part jouer avec lui dans les dunes.

D'autres garçons arrivent du village .











L'un d'eux nous montre un jouet qu'il a fabriqué tout seul avec des roues,des bouchons en plastique, un bâton et des fils de fer;







Des fillettes approchent, Morgane va avec elles creuser dans le sable.





Rodolphe, installé à l'ombre d'un arbuste , explique à lilou notre parcours en Inde sur la carte.
Il n'a jamais quitté son village et Jaisalmer.



10:il fait de plus en plus chaud, les enfants resteraient jouer encore.
Je donne un carnet aux enfants et ceux qui savent m'écrivent leur prénom en indi, un grand traduit dans notre alphabet.





Nous disons au revoir aux enfants et nous ramenons Lilou, Kamel et deux de ses copains au village:quelle n'est pas leur joie de grimper à bord de se drôle d'engin!












Au village, lilou veut absolument nous montrer sa maison , on ne peut refuser.


C'est celle où la mamie m'avait entrainée hier.













Lilou nous montre le reservoir d'eau potable alimenté en pipeline depuis jaisalmer





























Elle nous invite à entrer, elle prépare des chapatis, ces galettes de blé qui remplacent le pain.










Elle fait des boules de pâte puis les étale et le fait cuire sur le feu .




La maison est toute petite ,












Lilou m'explique que seules deux personnes dorment à l'intérieur, ses parents sans doute, lui et son frère dorment à la belle étoile sur une couverture sur la terrasse.






On doit prendre la route, il fait très chaud, pas un arbre, pas d'ombre.





Lilou a des courses à faire à Jaisalmer, on l'emmène.

Avant de le quitter on lui donne 500 roupies pour son mariage, il est ravi.





Nous le déposons, émus.
Si la chaleur avait été moins insupportable , nous serions bien restés un ou deux jours de plus dans ce petit village pour mieux découvrir ses habitants simples et très attachants.



Nous prenons la route direction Bikaner, à plus de 300 km.


Cherchez l'erreur Qui n'est pas à sa place ?











La route est bonne , Morgane continue le comptage des dromadaires , 250...

Nous traversons de petits villages.













Les femmes et les enfants vont à la pompe pour remplir leurs cruches en terre ou en cuivre qu'ils portent sur la tête.






















18h:
nous arrivons à Bikaner , une ville célèbre pour sa foire annuelle aux dromadaires, mais ce n'est pas la saison.




Beaucoup de circulation, des travaux, des déviations.















Nous parvenons grâce au GPS à l'hôtel Padmini qui nous accepte sur son parking.

Pas un souffle d'air .


Vue la différence de prix avec la chambre climatisée, je craque encore une fois .


Nous nous jetons dans la piscine avec les enfants pendant que Rodolphe fait une sieste sur un transat.
L'eau est délicieusement fraîche , j'y reste un bon moment.

Un petit repas au restau de l'hôtel (pour 8€) et nous nous réfugions au frais dans la chambre climatisée.

Je tape mon texte, les enfants lisent.





Le 20 avril

Début de matinée au calme:je tape mon texte assise à l'ombre dans le jardin , les enfants jouent au ballon, Rodolphe essaye de récupérer les mails sur internet;










une dernière baignade puis n part visiter le célèbre temple aux rats sacrés de Deschnock à 30 km d'ici.

Des filets au dessus du temple empêchent les rapaces de venir capturer les rats sacrés.








La légende raconte que les âmes des enfants du village se sont réincarnées dans les rats.

Aujourd'hui, il y en a des centaines .
Ils sont vénérés, les indiens viennent de loin se recueillir dans ce temple .









Ils sont nourris de boules de riz et de lait disposé dans de grands plats dans lesquels ils affluent par dizaines.

Attention à ne pas en écraser un.

Par mesure d'hygiène, on a mis des chaussettes (car dans les temples il faut se déchausser!);
Moi qui n'apprécie pas particulièrement ces bébêtes , je suis les enfants.





Il faut marcher doucement , ainsi on ne les touche pas, c'est assez impressionnant, je n'en avais jamais vu autant!

Nous mangeons ds le ccar, et non, cela ne nous a pas coupé l'appétit!

Une bonne salade de riz et on reprend la route vers Fatepuhr et la région des Havelis.





Les havelis étaient les somptueuses villas de riches commerçants à l'époque de la route de la soie.


Décorées de fresques retraçant des scènes de vie du début du siècle dernier,elles sont aujourd'hui souvent abandonnée ou squattées , rarement restaurées ou transformées en musée.
Une grande perte pour le patrimoine indien.

Une association se bat pour leur sauvegarde.
Leurs propriétaires ayant rejoint les grandes villes dans les années 40'/50' n'ont pu les entretenir.

Nous trouvons un petit chemin à l'écart de la route dans un champ.
Aprés avoir failli nous enliser, nous nous garons pour la nuit en ayant réussi à faire entrer le filet d'air dans le ccar .

Antoine sort son arc argentin, je joue au ballon avec morgane.

Un homme approche, nous sommes dans son champ, on lui demande la permission d'y passer la nuit, pas de problème.

A la nuit tombée, nous nous douchons à la belle étoile.

Aprés manger, nous entendant de petits bruits, c'est un dromadaire qui mange les feuilles d'un arbuste à côté du ccar!






Le 21 avril


Nous traversons Mandawa puis arrivons à Nawalgarth , le village qui abrite les plus belles havélis de la région.



















Les rues sont étroites, pas d'indication.
On demande à un jeune garçon qui se met à courir devant le ccar pour nous guider.








Nous parvenons à un ensemble de 8 havélis sur le mur desquelles on peut admirer des fresques mais











elles sont en bien mauvais état.



On va ensuite visiter l'intérieur d'une de ces belles villas.























Le garçon nous sert de guide.


















Celle ci se loue pour de grande receptions comme les mariages.







On visite les différentes pièces mais tous les meubles et toutes les décorations ont disparu.











Deux grandes cours intérieures autour desquelles sont construites les pièces sur 3 niveaux , avec de larges terrasses.
































































Après avoir donné une petite pièce à notre petit guide, nous prenons la route pour Delhi, à plus de 300 km.

50 km avant la capitale , des embouteillages monstrueux nous ralentissent, la nuit tombe .
Nous avons un point de chute et nous faisons confiance au GPS.

Partout des camions .



A l'approche de la capitale, moins de gros véhicules et plus de voitures particulières.
De grandes autoroutes récentes, de grands bâtiments modernes.
La circulation devient enfin plus fluide et à 20h, nous arrivons à destination, sur le parking du parc Nehru dans le quartier des ambassades.
Nous sommes juste en face de celles de France et du Pakistan!!
Deux ccar sur le parking:un bus aménagé avec un suisse et un fourgon avec deux Autrichiens, tous en attente de leurs visas qui seront prés mardi, ils ont eu leur lettre!

On s'endort avec les ventilateurs aprés un petit repas.

Le 22 avril

Des 6h du matin, Rodolphe est parti se renseigner sur la procédure pourobtenir les visas pour le Pakistan.

Aprés avoir récupéré les formulaires , il les a fait remplir ds la rue par des « secrétaires » puis il a présenté les dossiers , nos passeports et notre lettre de l'ambassade de France à Kuala Lumpur:refusé!

Il leur faut une lettre de l'ambassade de France de Delhi (on s 'en doutait, Rodolphe avait pourtant mis du blanc sur les mots « Malaisie et Kuala Lumpur », en vain.

On part tous les 4 à l'ambassade de France et , alors que l'on attend d'être reçus par la Consul adjointe (la consul est en vacances), une cinquantaine de Français débarque en tuck tuck, certains avec des bagages!

Ils sont coincés ici depuis plusieurs jours suite à la fermeture des aéroports de Paris (cendres du volcan d'Islande).
On leur propose un retour vers le 8 mai, soit 15 j plus tard que prévu!

Air France refuse d'affréter un vol qui partirait à vide et l'Ambassade ici n'y peut rien!!

Ils viennent en masse désemparés:des enfants, des personnes âgées...certains n'ont pas les moyens de s'offrir 15 j d'hôtel supplémentaires...

Notre cas semble moins urgent , il faudra revenir.

Les enfants travaillent.

15h:on appelle l'ambassade, OK,on peut venir, elle va nous recevoir.

Charmante, la vice consul nous explique gentiment que les consignes sont claires de la part des autorités françaises:aucune lettre ne doit être écrite par les ambassades de France pour éviter que les touristes français n'aillent au Pakistan, c'est trop dangereux.
Elle nous donne des exemples d'enlévements récents !

Les ambassades de autres pays délivrent sans PB cette lettre, seule la France résiste...peut être a t elle raison...
Elle nous donne une lueur d'espoir:si vous obtenez une lettre d'invitation au Pakistan de la part d'un Pakistanais, pas besoin de lettre de l'ambassade!

On la remercie, on part.

A 200 m du ccar, un bloc sanitaire tout propre, on va prendre une bonne douche froide tous les quatre .
Il fait plus de 45° à l'ombre et à Delhi, pas un souffle , je meurs de chaud!

Les enfants supportent mieux la chaleur.
On va s'asperger sous le jet d'eau dans le parc.

On appelle notre « copain « pakistanais à KL, le patron de l'hôtel qui avait promis de nous aider.
Pas de PB, il va appeler ses amis avocats à Lahore pour nous faire une lettre.

Puis on prend un tuc tuck pour trouver une connexion internet.
On contacte les compagnies de cargo au cas où l'on serait dans l'impasse mais financièrement ça va être de la folie.

Un petit mail à la famille et on par manger.
le tuck tuck nous dépose devant une pizzéria, en Inde, c'est souvent trop épicé pour les enfants qui doivent souvent se contenter d'une parata agrémentée du ketchup du ccar!

Je m'endors un peu stressée, pas de réelle solution à court terme!

Le 23 avril

Aprés une bonne douche, On retourne tous les 4 à l'Ambassade du Pakistan, en essayant de « pleurer » un peu, rien à faire.

Dépités, on part faire des courses dans un « mall » prés du parc:on y fait le plein de lait, de yaourts, d'eau...on trouve même un saucisson ,des « vaches qui rit » et des gâteaux « Brossard » moins chers qu 'à la Martinique.

On va se régaler pour se remonter le moral!

Aprés avoir rempli nos coffres , on trouve un petit snack chinois et on peut enfin manger sans avoir la bouche en feu.

On part à la recherche d'internet puis nous allons jouer aux touristes pour nous changer les idées.



Nous partons visiter le fort rouge dans le vieux Delhi.












Dans le parc, nous retrouvons deux Français de Metz très sympas croisés à Jodhpur il y a 5/6 jours, ils rentrent ce soir en france , un peu nostalgiques.



















L'intérieur du Fort est très agréable avec de beaux parcs .
On s'allonge un moment dans l'herbe, il fait bon.

18h30:on rentre .

Ce moment de détente nous a fait du bien .
























La nuit tombe, on passe devant l'Indian Gate toute illuminée, superbe, on y reviendra de jour.









Retour au parc Nehru.














Soirée Rummicub














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