nous arrêtons 2 ou 3 4x4 pour nous assurer de la piste à prendre.
Celle là, « El camino negro »: à force de passer et de repasser les pneus des véhicules ont laissé des traces au sol.
"
Mais parfois des pistes se croisent , on essaie de toujours choisir la plus visible,
donc la plus fréquentée.
Arrêt près des Oyos del Salar (les yeux du salar).
D'énormes trous dans lesquels ressortent de grosses bulles d'oxygène qui s'échappent de dessous l'eau.
Attention à ne pas mettre une roue dedans ! Un groupe de touristes français s'approche de nous: nous sommes avec notre ccar la bête curieuse du moment.
Ils nous assènent de questions tout surpris de nous voir ici. Tout content de parler français, on se prête volontiers au petit jeu .
Des jeunes nous prennent en photo et nous demandent notre blog.
On repart .
Il a été fermé pour cause d'hygiène(pas de traitement des eaux usées!
Dans le salar blanc immaculé, ça devait faire tâche!!)
L'embrayage ne chauffe pas trop, on roule doucement, à 40. Frustrant sur cette autoroute de velour!
On fait une pause photo
Encore 70 km:paysage uniforme,
des polygones de sel à perte de vue.
au loin, se dessine doucement la silhouette de cette drôle montagne qui semble jaillir du sol.
En contournant "cette île", on tombe sur une dizaine de 4x4 de touristes garés
Tout va été aménagé en respect avec l'environnement :un petit restau, des toilettes, l'accueil:
tout est en bois et en cactus,
Un petit sentier permet de traverser le gros rocher dans tous les sens sans rien abîmer.
A peine arrivés, une dame nous approche et toute surprise , nous reconnaît:
En janvier dernier, elle est venue en vacances chez nous à la martinique avec son mari!!
13h:on part goûter le menu du jour local :soupe de quinoa (cereale de l'altiplano), steak de lama et ...crêpe au chocolat. Délicieux!
Puis 2h de balade avec des paysages surréalistes :
d'immenses cactus sur un rocher avec tout autour un immense désert de sel:couleurs irréelles!
Rodolphe aura du boulot pour trier les photos de nos quatre appareils !
Avant de partir, plusieurs Français et un couple de jeunes Suisses (qui rentre d'un tour de 3 ans en Afrique) viennent nous voir.
On n'a jamais vu autant de Français en
Pause photo le temps de laisser refroidir le moteur et on repart.
On descend pour le visiter.
Il est constitué de 3 « ailes « de formes arrondies, avec chacune un salon avec canapé, cheminée et 5/6 chambres, toutes différentes.
Au sol une grosses épaisseur de sel, aux murs, de superbes sculptures avec des lamas, des flamants roses, des oiseaux.
Tout est en sel:les murs, les tables et
100 dollars la chambre double en demi pension. Les enfants voudraient dormir ici.
C'est vrai que l'endroit est calme et reposant , on s'y sent bien;
il y a un an à peine sur le modèle « Feng-Shui ».
Ils vont pouvoir rejouer sur les croûtes de sel avec leurs moto et voitures playmobile
On fait demi tour direction le désert blanc
Le 4 novembre
8h: Debout. Les enfants vont jouer dehors. Puis il est temps de trouver un bon mécano à Uyuni. Un conducteur de 4x4 nous en a conseillé un hier sur « l 'île ».
9h30: A la recherche de Domario le mécano. Tout le monde semble le connaître, c'est rassurant! on finit par le trouver, les mains dans un moteur:très sympa, il nous demande de repasser à 14H.
On en profite pour aller faire de petites courses: souvenirs, eau, fruits, cartes postales, timbres: la postière sort de la poste et m'accompagne gentiment dans un dédale de rues pour que je puisse acheter des enveloppes!!
Un petit restau sur la place et une bonne douche bouillante/froide aux banos publics.
Tout y est nickel mais on prend une bonne décharge dès que l'on touche un robinet!
Rodolphe me « rassure » et m'explique que c'est comme ça en Bolivie!
La dame « fait » aussi lavandéria mais lavant le linge à la main n'a pas le temps de s'occuper du mien.
Elle accepte que je le fasse moi même dans le bac , avec ma lessive, merci.
14h:repus et tout propres, on retourne voir Domario. Il rajoute un joint et resserre un boulon:l'huile ne fuit plus. Pour le disque qui a patiné à 80, il faudrait tout démonter.
On peut rouler ainsi sans risque, on verra à Potosi. OK:on lui fait confiance.
16h:Le plein d'eau à un « lavage auto » et le plein d'essence et nous voilà partis pour nos 208 km de piste jusqu'à Potosi, la célèbre ville aux mines d'argent.
La piste n'est pas géniale au début. L'Huile ne coule plus, l'embrayage tourne rond, on est rassuré.
On traverse un petit village devenu célèbre ici à l'époque où Butch Cassidy attaqua son train chargé du métal précieux.
La piste est en chantier, dans 40 mois , elle sera asphaltée:en attendant il y a des déviations partout.
Parfois on set autorisé à roulé sur le nouveau tracé plus large et plus « lisse ».
18h:on trouve un petit coin sympa au bord d'une nappe d'eau pour passer la nuit.
Le 5 novembre
Super nuit calme . Au moment de partir , un troupeau de lamas passe derrière le ccar pour aller boire à la nappe d'eau: on les observe, superbe.
Des Boliviennes lavent leur linge au bord de la rivière.
J'ai été tentée de faire pareil mais un panneau interdisait de laver linge et voiture.
Des alpagas (au poil éparse et plus doux ),
des lamas(au poil épais et laineux comme les moutons),
des vigognes (beiges, fines et agiles comme de petits chevreuils).
Maintenant je sais les distinguer.
Des ânes sauvages, des autruches.
De petits villages avec des parcelles de terrain cultivé. Les jardins sont clos à l'aide d'un muret de pierres habilement empilées, sans enduit.
Beaucoup de ruines, datant de l'époque de la prospérité des mines d'argent et d'étain.
habitée de superbes Alpagas.
On passera plus d'une heure parmi eux,
Les enfants tentent de les caresser:ils finiront par y arriver une fois patiemment.
La piste s'améliore, de plus en plus lisse, on a même le droit , cerise sur le gâteau à une trentaine de km d'asphalte avant d'arriver à Potosi:un régal, du goudron tout frais sur une 2 voies !
C'est vrai que le paysage défile plus vite, on n'en profite pas autant.
A 70 km/h, les arrêts photos sont moins faciles qu'à 20!
Heureusement, une famille nous a indiqué un hôtel en plein centre (Tarija)dans la cour duquel on peut se garer en sécurité en profitant des douches.
On trouve facilement, super, à 23h, ils ferment tout, on sera bien. On se gare et on part faire un tour. Un bon gros « beignet/crêpe » au sucre glace, boutiques et restau (soupe délicieuse , crêpe au fromage, , lama, frites, salade et salade de fruit:3,5€). Ville très bruyante et animée.
Au retour, à 20h30, on croise un fanfare composée uniquement de jeunes femmes .
21h:dodo et récit pour Bibi. Rodolphe est parti à l'accueil recharger son PC, il en profite pour trier les photos. On décide de laisser l'embrayage comme il est, on verra bien. On ne le poussera pas trop pour attendre une grosse ville style Kuala Lumpur .
Demain, visite à pied de Potosi.
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