jeudi 19 novembre 2009

Route vers le Pérou



Le 15 novembre


Ce matin, nous prenons un taxi pour rejoindre nos amis à l'aéroport. C'est là qu'ils « campent » avec leur gros camion aménagé.

Nous visitons leur casarolante très fonctionnelle avant d'aller en bus tous ensemble au resto puis au marché de San Pedro, un quartier de La Paz.



Des fruits et des légumes frais:
depuis plusieurs jours, on se régale de pêches, de mangues, de raisins.,d'avocats.
..

Les Boliviennes nettoient devant nous des truites saumonées fraichement pêchées dans le lac Titicaca.Nous déambulons plus d'une heure et rentrons quand nos sacs sont pleins:mangues, noix du Brésil (4 E les 500g), légumes, produit vaisselle, papier WC, un short d'occasion pour moi...on trouve de tout!!


Taxi et retour à l'hôtel pour poursuivre les blogs.

Le 16 novembre

Ce matin, retour chez ma dentiste, le pansement est parti hier au restau!

A son arrivée, elle s'approche de nous, s'excuse du retard et me fait une bise!
Cette fois, elle met une super résine et me dit de faire surveiller la dent. En partant elle m'offre le CD de Sting et me promet de m'envoyer par mail le tel d'un bon dentiste à Lima au cas où!

On lui demande la route pour aller au grand centre commercial du quartier. Justement, elle va à son club de gym qui est à l'intérieur, elle nous propose de nous guider (elle ne travaille que l'après midi et ne vient le matin que pour les urgences). Elle monte à bord.
Courses dans un méga centre commercial tout neuf et désert (ils installent les escaliers roulants !).
Les prix sont un peu Occidentalisés mais on trouve tout , même des boules et des guirlandes pour Noël!

Après manger, départ pour le Pérou. On traverse tant bien que mal La Paz, pas de rocade! Un trafic monstre, des taxis et minibus partout, qui roulent au klaxon:le plus hardi passe! Rodolphe fait pareil mais notre klaxon peu habitué à ce traitement refuse d'émettre un son après 20 minutes!

On atteint l'Alto, le quartier pauvre, au sommet de la ville. Partout, comme en bas, des zèbres aident à fluidifier la circulation (ce sont des personnes déguisées et employées par la commune, elles travaillent avec humour avec les policiers:idée géniale!!)


Une fois engagés sur la bonne route, encore une fête:une grande parade avec des costumes pour l'anniversaire d'une Cie de bus, ils suivent, tout décorés. Halte, des policiers nous demandent notre direction:Copacabana et le Pérou.

Ce sera pour une autre fois:un blocage avec des grèves interdit le passage avec le bac sur le lac Titicaca.


Cela dure depuis 8j et on ne sait pas quand sera la fin...
Demi tour, on passera par Desaguadero, la frontière déconseillée par les Occidentaux car compliquée, on verra bien... Pour l'instant, tous les échos reçus sur l'accueil bolivien sont faux:super sympas, disponibles, accueillants... On part optimiste. On réalise aussi en regardant de plus près que grâce à ce détour nous allons pouvoir dormir ce soir à côté des ruines de TIWANAKU (on croyait à tort qu'elles étaient côté Péruvien).
19h:halte à l'hôtel restaurant Tiwanaku. Repas de quinoa , de truite et de lama puis dodo devant l'hôtel.










Le 17 novembre

Temps pluvieux. Nous partons visiter les célèbres ruines mais le lama ne devait pas être très frais, les enfants et moi sommes patraques.





Le site est impressionnant:partout des hommes et des femmes remuent la terre, creusent ,trient , mettent à jour de nouvelles sculptures, escaliers, canaux d'irrigation ingénieux ..enfouis sous des mètres cubes de terre depuis plus de 500 ans.


La porte du soleil, le bennet, des têtes sculptées , des restes d'escaliers immenses....





































Pause souvenirs aux artisans puis nous repartons pour le Pérou, à 40 km , après un repas léger près d'une aire de jeux.













Arrivés à la frontière:une vingtaine de camion stationnés:ils nous disent que les touristes passent par la douane dans le village.

Demi tour:on trouve enfin....une vingtaine de bus et minibus sont garés dans un désordre le plus total.
Rodolphe part aux infos... Il faut trouver un accès pour tout contourner, ils attendent d'être plein pour partir !

Demi tour, les ruelles sont encombrées de remorques à bras, de camions qui déchargent, de marchés... On trouve enfin la solution et on se retrouve les premiers à la douane. Un jeune garçon nous aide à franchir toutes les étapes
C'est très lent mais on finit par passer.


Pendant que Rodolphe patiente dans les bureaux, dans le ccar avec les enfants on observe le spectacle de la rue.

Des sortes de pousse pousse à l'Asiatique, avec des charges impressionnantes:des familles entières, des sacs d'oignons gigantesques, des matelas, des sacs de ciments...tout ou presque traverse ainsi la frontière!








16h30:enfin, on passe! Nous partons pour puno, sur la cote du lac titicaca que nous longeons.


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