samedi 21 novembre 2009

Pérou : Lac Titicaca, Iles de Oros et Taquille

Le lac Titicaca est le plus grand lac d'altitude navigable:nous sommes à plus de 3800m!

Les Péruviens, sur les rives du lac, cultivent à l'ancienne leur parcelle de terrain à l'aide de charrue à boeuf comme les Boliviens.

Les tracteurs sont chers et rares. Les femmes sèment, les enfants non scolarisés jouent à côté.

Des femmes guident les troupeaux :lamas, ânes et moutons sont mélangés et cohabitent.

18h: halte avant la nuit près d'un petit hameau.

Tout le quartier est réuni pour transporter des pierres, les trier par taille et les transporter pour construire une immense plate forme , pour jouer au foot.

Curieux, des jeunes viennent gentiment à notre rencontre: je laisse Rodolphe discuter, il adore parler espagnol (et ça m'arrange!!) et je pars au bord du lac avec les enfants.

Un pêcheur veut nous amener voir en bateau ses
casiers demain matin, je dormirai encore quand il viendra nous chercher!

21h ;repas et dodo.

Le 18 novembre

La route se dégrade, des nids de poules partout:on roule à 40 km/h.



11h 30: on finit part arriver à Puno. Banque, assurance, lavanderia et balade sur le port.



Des artisans , des pédalos aux formes animales très chouettes, des étals de fruits....on craque pour des mangues et des figues de barbarie.

On se renseigne pour aller sur les îles demain.

Un rabatteur nous propose 90 soles (20€ environ) pour nous 4, c'est correct, RdV est pris pour demain ici à 7h.

Les îles flottantes Oros sont à 20 min, à 6 km mais Taquile est à 3h de navigation .

Un orage de grêle nous chasse de la rue, on se réfugie dans un dédale de marchands en tout genre, on se croirait dans un zouk arabe!

Il nous faut maintenant trouver l'hôtel Libertador. Pour 15 US dollars la nuit mais on n'a pas trouvé mieux (ce n'est pas donné on sait!), ils nous autorisent, selon les autres ccaristes à stationner chez eux.

L'adresse est périmée, avec 5 étoiles, ils ne veulent plus de nous! Ils nous indiquent un autre hôtel à 500m, au bord du lac Possada Inkas Hôtel. Un ccar allemand est déjà sur le parking mais les enfants sont déçus car c'est un couple de retraités sans enfant! Pas de problème:même prix avec WIFI gratuit, douches chaudes et toilettes. Super hôtel 4 étoiles très classe; On commande un taxi pour demain 6h30.

Le 19 novembre

Réveil dur dur à 5h45. 6h40:toujours pas de taxi, je vais me renseigner à l'accueil où le monsieur me montre gentiment la pendule:il est 5h40!
Il y a une heure de décallage avec la Bolivie, on ne savait pas!!

On va au bord du lac observer les « hamsters »sauvages qui jouent près des carbets puis nous nous approchons du célèbre bateau en acier riveté ,construit en Angleterre et transporté ici en pièces détachées par bateau et à dos de mules à travers les Andes!!
Il est amarré devant l'hôtel; Dans les marais, on peut aussi voir les fameux canards à tête bleu , des poules d'eau et des canards sauvages. 6h30:le taxi arrive.

7h15:on embarque avec une vingtaine de touristes.












8h:après être passé dans un canal bordé de roseaux, nous découvrons émerveillés les célèbres îles Oros.






Soixante îles flottantes en roseaux construites par le peuple Aymara, des descendants des Tiwanaku.





2000 personnes vivent ici, 4/5 familles par île (25 à 30 personnes), chaque famille dispose de 36 m2!




Ils construisent ces îles à l'aide de grands blocs de racines de roseaux(5 sur 6 m environ) découpés à la scie






, transportés et reliès entre eux par des cordes.




Pour qu 'elles ne dérivent pas, de grands pieux en eucalyptus transpercent ce socle et sont rattachés à une rive.







Ensuite, une épaisse couche de roseaux frais est déposée à la surface.





Chaque mois, il faut en remettre une couche (car le roseau pourrit).





De petits bateaux passent prés de nous chargés du précieux roseau.







Les familles vivent dans de petites maisons en roseaux également, une seule et grande pièce qui sert de chambre, avec un grand lit et une télé parfois.




Une autre construction en forme de tipie sert de cuisine.





Les bateaux typiques construits à l'aide d'énormes « boudins »de roseau x tassés ont une forme particulière,



il leur faut 4 mois pour en fabriquer un, ils ont une durée de vie de un an.










On est accueilli avec des chants.









Une dame nous prête des vêtements pour la photo,














une autre nous fait goûter une tige de roseau (la partie blanche est tendre et parfumée),




on nous explique comment vit ce peuple, indépendant.













Ils vivent de la pêche, de l'artisanat, du tourisme « équitable »,et de petits jobs en ville




(chaque jour les bateaux de touristes s'arrêtent sur des îles bien définies, pour que chacune reçoive son lot de touristes chaque mois)



,les hommes font de petits jobs en ville, les femmes et les enfants accueillent les touristes .





Ces îles sont minuscules, 200 m2 environ.






Surprenant comme sensation, lorsqu'un bateau passe non loin, on sent l'île bouger et onduler sous nos pieds: eh oui on flotte!






On nous invite à monter , les volontaires, sur un bateau en roseau:génial!










On grimpe, on fait le tour de l'ile puis on en atteint une nouvelle.













Des dames font la cuisine et coiffent leurs enfants.


















9h:
il est l'heure de quitter ce petit paradis.





On embarque pour 2h de bateau .














11h30:arrivée à Taquile, une « vraie » île en dur!



Ici vivent des familles de la tribu Quechua: 3000 personnes qui vivent là aussi de façon indépendante.







Des dames filent la laine, des hommes tricotent, des bambins pieds nus ,



déchargent des cagettes de bouteilles des bateaux taxis,




des femmes écrasent avec une sorte de meule des céréales pour faire de la farine... un autre monde, une autre époque.







Une famille nous accueille dans la cour de sa maison avec un petit spectacle de chants et de danses,Rodolphe est invité à danser.
























































Puis la famille nous offre pour 5 €, un bon repas:soupe à la quinoa, truite et maté digestif.





















Petite balade le long de sentiers empierrés sinueux, à l'ombre parfois des eucalyptus parfumés.

On se croirait en Méditerranée:l'eau est limpide,

de petites criques, de petites maisons éparses,




partout des cultures en terrasse, qqs moutons, 3 ou 4 vaches.



Au loin, les cris des enfants, il y a trois écoles sur l'île.





25 hommes élus pour un an représentent l'autorité, on les reconnaît à leur joli bonnet à pompons très coloré!



Les femmes célibataires portent des capes noires avec de gros pompons multicolores,

les mariées ont des Pompons plus petits.

Les hommes mariés ont de jolis bonnets sur fond rouge, celui des célibataires est moitié blanc...

Visite hyper enrichissante et dépaysante.

Je serais bien rester ici plusieurs jours au calme (c'était possible de dormir chez l'habitant mais on ne l'a pas fait...)

Morgane achète 2 bracelets aux enfants








14H30:retour au bateau, 2h30 de navigation.

Petite sieste sur le toit du bateau pour Rodolphe et moi, les autres touristes dorment à l'intérieur.

Après le froid d'hier et la grèle, on a oublié ce matin la crème solaire:on revient rosé et bronzé.


17h: Arrivée au port.


On va acheter à un jeune peintre le superbe tableau

qu'il était en train d'achever hier soir

puis on rentre à l'hôtel en « moto taxi » typique.



Après un petit repas, je tape mon récit dans le salon du hall de l'hôtel, Antoine raconte sa journée par écrit, Morgane et Rodolphe vont se doucher.

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